samedi 28 septembre 2013

RACHIANESTHÉSIE TITRÉE (OU CONTINUE)

RACHIANESTHÉSIE TITRÉE (OU CONTINUE)


INDICATIONS _

• Le besoin d'induire une rachianesthésie très lentement pour éviter les

variations hémodynamiques chez les sujets très fragiles, très âgés.

• Anesthésie médullaire prolongée avec un bloc moteur d'excellente qualité.

CONTRE-INDICATIONS __ _

(cf. Rachianesthésie).

RÉALISATION

Matériel

• Kits spéciaux (par exemple: mini set Epilong Pajunk™ avec aiguille de

Sprotte 19 G et microcathéters de 23 G).

• Kit classique pour anesthésie péridurale (aiguille 18 G et cathéter 21 G).

Diminution du risque de plicature du cathéter.

Ré alisation

• Habillage chirurgical et champage stérile.

• La ponction est sans particularité. Un angle de 30° en direction céphalique

et l'orientation céphalique de l'orifice de l'aiguille diminuent le risque de

placement caudal du cathéter (risque de distribution inhomogène).

• Introduction du cathéter dans l'espace sous-arachnoïdien de 3 à 4 cm au

maximum.

Expansion volémique

• Limitée avant l'injection.

Installation de la rachianesthésie

• Il faut prendre le temps d'une installation de la rachianesthésie sans variations

hémodynamiques (30 à 40 min au minimum).

• Injection initiale 2,5 à 5 mg (1 à 2 ml) de bupivacaïne diluée à 2,5 mg/ml

+ sufentanil 5 IJg.

• Réinjection de 1 à 2 ml de bupivacaïne 2,5 mg/ml en fonction des besoins

toutes les 1 0 à 15 minutes en corrigeant les éventuelles variations hémodynamiques

(expansion volémique, éphédrine). La lidocaïne est contre-indiquée.

• L'utilisation d'un filtre est souhaitable. Il faut faire attention à la résistance à

l' injection créée par le filtre et tenir compte de l'espace mort du filtre (qu'il

faut remplir avant avec la même solution).

• Si la rachianesthésie n'est pas obtenue avec des volumes et des doses habituelles

ou si l'anesthésie est très localisée sur un ou deux métamères, il existe

un risque neurologique lié à une dose trop importante d'anesthésique local

concentré (non dilué par du LCR). On évoque la possibilité que le cathéter

pénètre dans un récessus radiculaire. Il faut dans ce cas impérativement:

- Ne pas augmenter les doses ni répéter les injections.

- Changer de technique d'anesthésie.

Réinjection de la rachianesthé sie

• A la demande, dès que le niveau supérieur du bloc commence à régresser.

Bolus de 1 à 2 ml de la même solution.

• A la fin de l'intervention on peut injecter 50 à 100 JJg de morphine pour l'analgésie

postopératoire, à la condition d'une surveillance prolongée en SSPI.

. Retirer le cathéter en f in d'intervention ou en SSPI.

. Il existe des risques de syndrome de la queue-de-cheval. Cependant

les complications ont été rapportées avec la lidocaïne, avec

des cathéters très fins à (< 28G) et avec des doses très élevées

d'anesthésique local .

. La rachianesthésie continue ne minore pas l'incidence des céphalées

post-ponction .

. Attention à la fixation et aux plicatures cutanées du cathéter qui

peuvent empêcher l'injection.

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