jeudi 25 juillet 2013

Traitement de la douleur

Traitement de la douleur

Traitement de la douleur
La plupart du temps, la douleur après suture peut être qualifi ée de faible ou tout
du moins supportable, c’est-à-dire aisément vaincue par les antalgiques classiques
non morphiniques. Ainsi, la prise en charge du blessé reposera à la fois sur
le traitement chirurgical de la plaie, ainsi que sur la prévention de la douleur
au réveil de l’anesthésie locale. La sortie du blessé vers son domicile sera donc
accompagnée d’une ordonnance d’antalgiques. On pourra, par exemple, faire
appel au paracétamol en raison de sa bonne tolérance et de son absence d’activité
sur l’hémostase.
Dans les cas particuliers d’une douleur plus intense sans indication d’hospitalisation,
la prescription d’un antalgique dérivé morphinique peut être nécessaire.
(Exemple : paracétamol codéiné.)Il faut alors penser à mettre en garde
contre le risque d’endormissement.
Dans le cas d’une indication de prescription d’AINS (traumatisme nasal), il
faut penser à prescrire un pansement gastrique.
Dans le cas d’une plaie hémorragique, il faut éviter les antalgiques ayant une
action sur l’hémostase. (Exemple : dérivé salicylés.)
Dans le cas d’une hospitalisation, c’est-à-dire en cas de douleur très intense,
ou en cas d’indications de surveillance particulière (fracture, polytraumatisme...),
on utilisera préférentiellement la voie parentérale.
Une douleur peu intense pourra être traitée par le paracétamol intraveineux.

Une douleur plus importante justifi era le recours aux dérivés morphiniques
après avis médical.
Rappel : une poche de glace judicieusement placée soulage assez bien une
douleur peu intense. Certaines positions sont antalgiques, comme par exemple
la surélévation du membre supérieur en cas de plaie de main.
Recontrôle et retrait des fi ls
Certaines plaies peuvent être « oubliées » sous quelques conditions :
– la plaie est de taille minime ;
– sa localisation n’est pas dangereuse ;
– elle n’est pas compliquée ;
– le blessé ou son entourage sont fi ables ; exemple : petite dermabrasion plus
que plaie chez un adulte ;
– il n’y a pas d’ablation de fi ls à réaliser (Vicryl® rapide, Monocryl®, colle
cutanée Dermabond®).
D’autres doivent être recontrôlées :
– les plaies septiques ;
– les plaies contuses et/ou souillées ;
– les plaies « esthétiques » ;
– les plaies compliquées (brèche articulaire, lésion tendineuse, lambeaux, etc.).

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