jeudi 25 juillet 2013

Rappel de physiologie


Rappel de physiologie

Deux structures concourent à la stabilisation de la pulpe : P3 bien sûr, mais
aussi le complexe unguéal. Ceci a pour corollaire que, lors d’une fracture isolée
de P3, la stabilité pourra être assurée par l’ongle à condition de retrouver une
forme et une confi guration la plus normale possible.
Ainsi, trois cas peuvent se présenter :
– lésion unguéale sans fracture de P3 : C’est P3 qui assure la stabilité de la pulpe.
Le challenge de la reconstruction est donc ici essentiellement esthétique ;
– lésion unguéale et fracture simple de P3. La fracture de la phalange est synthésable.
Il faudra donc procéder à la réparation de P3 (broche axiale), ce qui est
du ressort du spécialiste ;
– lésion unguéale et fracture complexe comminutive de P3 (par écrasement le
plus souvent). La synthèse de la fracture n’est pas possible. Dans ce cas, c’est
le complexe unguéal qui devra assurer la stabilisation de la pulpe. Il sera donc
nécessaire d’obtenir une réparation unguéale à la fois esthétique et fonctionnelle
donc solide.

Pathogénie
Les avulsions et fractures unguéales relèvent de plusieurs mécanismes :
– les écrasements ;
– les traumatismes mixtes, à la fois fl exion et écrasement ;
– les plaies simples (couteau, cutter...) rares en raison de la dureté de
l’ongle ;
– les plaies complexes (scies, toupies, fraises, dégauchisseuses...) ;
– les amputations trans-P3.
Dans tous les cas, il est impératif de réaliser un bilan radiographique à la
recherche d’une fracture de P3.

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