lundi 29 juillet 2013

Les scores de symptômes et de qualité de vie



Les scores de symptômes et de qualité de vie
V. Bonniaud


1. Introduction
L’exploration des incontinences urinaires chez
l’homme comprend une évaluation symptomatique,
clinique et paraclinique. L’évaluation symptomatique
des troubles urinaires par le calendrier
mictionnel montre la réalité du ou des symptômes.
Le pad test mesure l’importance des fuites.
Les échelles de symptômes quantifi ent les troubles.
Les paramètres urodynamiques apportent
une réfl exion physiopathologique et appréhendent
le risque pour le haut appareil urinaire. Les
questionnaires de qualité de vie (QdV) mesurent
le retentissement de ces troubles urinaires dans la
vie quotidienne du patient. Les patients présentant
une incontinence urinaire par impériosité ont une
moins bonne qualité de vie (QdV) que les patients
avec une incontinence d’eff ort ou mixte (1). Les
troubles urinaires sont responsables de troubles du
sommeil, de dépression, d’anxiété, de mauvaise estime
de soi et d’isolement social (2-4).
Le développement et l’utilisation de scores de
symptômes et de QdV font partie des méthodologies
les plus récentes dans l’évaluation des
troubles vésico-sphinctériens. Ces scores de
symptômes et/ou de QdV, qui ont d’abord été
incorporés dans les batteries d’évaluation de protocoles
de recherche clinique (essais thérapeutiques),
s’avèrent intéressants dans les prises de
décisions en matière de santé publique (études
« coût-effi cacité ») et commencent à rentrer dans
les pratiques médicales (stratégies diagnostiques
et thérapeutiques, suivi du patient). Pour être
utilisables, ces scores de symptômes et de QdV
doivent avoir bénéfi cié d’une validation psychométrique.
Celle-ci doit analyser trois propriétés
clés de mesure : validité, fi abilité et sensibilité aux
changements (5).
Les scores (ou échelles) de symptômes sont composés
de questions permettant une évaluation
qualitative et quantitative des symptômes. Ils permettent
de donner une « vision » précise et rapide
de la sévérité et du type de symptômes urinaires
présentés par le patient. Ces échelles de symptômes
ne refl ètent pas, par contre, la sévérité de
l’incontinence urinaire en terme « d’impact sur la
QdV ». Cette dernière est propre à chacun ; pour
un même symptôme, le vécu sera diff érent. Le
retentissement de l’incontinence urinaire ne peut
donc être évalué que par le patient lui-même, par
l’intermédiaire de questionnaires de QdV validés.
Les scores de QdV sont spécifi quement développés
pour mesurer l’impact des symptômes
urinaires sur la QdV. Ce sont des questionnaires
spécifi ques explorant l’ensemble des dimensions
touchées par la présence de ces troubles. Ils sont
composés de questions ou d’items. Ces items sont
regroupés dans des domaines, chacun ciblant une
dimension particulière de la QdV mesurée. Le
développement, puis la validation psychométrique
de questionnaires de QdV représentent un
travail rigoureux, de longue haleine, élaboré par
une équipe d’experts pluridisciplinaires (6).
Le choix des questionnaires que nous présentons
a été fait selon les recommandations de l’Internationale
Continence Society (ICS) : un questionnaire
est hautement recommandé s’il a été démontré

Tableau I - Questionnaires de symptômes urinaires de l’homme
Critères de validation recommandés par Guyatt et coll. (5) :
- niveau 1 :
validité de construction (discriminative et évaluative) avec hypothèses a priori ;
fiabilité test/retest avec calcul du coefficient de corrélation intra classe ;
sensibilité aux changements en utilisant une ou plusieurs des méthodes suivantes : standardized response mean,
effect size, paired t test, unpaired t test, responsiveness index...
- niveau 2 :
validité de construction (discriminative et/ou évaluative) sans hypothèses a priori ;
fiabilité étudiée par la cohérence interne ;
sensibilité aux changements étudiée par la différence des scores ;
- niveau 3 :
validité de contenu ;
sensibilité aux changements par l’étude des corrélations entre les changements dans le questionnaire étudié et
ceux dans d’autres mesures à travers le temps ;
pas de niveau 3 pour la fiabilité.

Tableau II - Questionnaires de QdV spécifi ques des troubles urinaires de l’homme

Critères de validation recommandés par Guyatt et coll. (5) :
- niveau 1 :
validité de construction (discriminative et évaluative) avec hypothèses a priori ;
fiabilité test/retest avec calcul du coefficient de corrélation intra-classe ;
sensibilité aux changements en utilisant une ou plusieurs des méthodes suivantes : standardized response mean,
effect size, paired t test, unpaired t test, responsiveness index...
- niveau 2 :
validité de construction (discriminative et/ou évaluative) sans hypothèses a priori ;
fiabilité étudiée par la cohérence interne ;
sensibilité aux changements étudiée par la différence des scores ;
- niveau 3 :
validité de contenu ;
sensibilité aux changements par l’étude des corrélations entre les changements dans le questionnaire étudié et
ceux dans d’autres mesures à travers le temps ;
pas de niveau 3 pour la fiabilité.
fi able, valide et sensible aux changements (7).
La qualité de la validation psychométrique des
questionnaires sélectionnés a été évaluée, quant
à elle, selon les niveaux de recommandations de
Guyatt et al. (5). Les scores de symptômes urinaires
sont d’abord présentés, puis les scores de
QdV, avec successivement les scores de QdV spécifi
ques de l’hypertrophie bénigne de la prostate
incluant des items « incontinence », les scores de
QdV spécifi ques de l’incontinence urinaire et un
score de QdV spécifi que des troubles urinaires
d’origine neurologique.

2. Scores de symptômes urinaires
Aussi bien pour le diagnostic que pour le suivi
thérapeutique, les scores de symptômes renseignent
de façon claire et précise sur la condition
urinaire du patient. Leur avantage est ainsi de
permettre aux cliniciens d’avoir un « langage
commun » à travers la qualifi cation et la quantifi
cation des troubles urinaires données par ces
échelles. Il existe de nombreux scores de symptômes
qui sont souvent spécifi ques d’un sexe
et ciblent alors l’incontinence chez la femme
(Symptom Severity Index) (8) et les symptômes
obstructifs chez l’homme (American Urological
Association Symptom Index ou International Prostate
Symptom Score) (9).
Le score Urinary Symptom Profi le (USP) est le
seul questionnaire qui évalue de façon exhaustive
tous les symptômes urinaires chez l’homme
et la femme (10). Fréquemment, ces scores de
symptômes incluent une ou plusieurs questions
évaluant la gêne représentée par ces symptômes :
International Consultation on Incontinence Questionnaire
(ICIQ) (11), American Urological Association
(AUA), Symptom Index ou International
Prostate Symptom Score (IPSS) (9), International
Continence Society male Short Form (ICS male
SF) (12), Danish Prostatic Symptom Score (DANPSS-1) (13).
Les scores de symptômes s’intégrant dans des
questionnaires de QdV spécifi ques des troubles
urinaires sont présentés dans le paragraphe des
scores de QdV.

2.1. Urinary Symptom Profi le (USP) (10)
Le score USP est un autoquestionnaire, développé
récemment par l’Association française

Tableau III - Questionnaires spécifi ques de l’incontinence urinaire chez l’homme
et la femme

Critères de validation recommandés par Guyatt and coll. (5) :
- niveau 1 :
validité de construction (discriminative et évaluative) avec hypothèses a priori ;
fiabilité test/retest avec calcul du coefficient de corrélation intra-classe ;
sensibilité aux changements en utilisant une ou plusieurs des méthodes suivantes : standardized response mean,
effect size, paired t test, unpaired t test, responsiveness index...
- niveau 2 :
validité de construction (discriminative et/ou évaluative) sans hypothèses a priori ;
fiabilité étudiée par la cohérence interne ;
sensibilité aux changements étudiée par la différence des scores ;
- niveau 3 :
validité de contenu ;
sensibilité aux changements par l’étude des corrélations entre les changements dans le questionnaire étudié et ceux
dans d’autres mesures à travers le temps ;
pas de niveau 3 pour la fiabilité.
d’urologie (AFU). Il comporte 13 items couvrant
tous les types de troubles urinaires, répartis en 3
dimensions : incontinence urinaire d’eff ort, hyperactivité
vésicale et symptômes obstructifs. Il
existe un score par dimension, déterminé par la
somme des scores obtenus à chaque item. Plus le
score est élevé, plus les symptômes sont sévères.
Sa fi abilité test-retest était bonne. Sa validité de
construction discriminative reposait sur de fortes
corrélations avec les items incontinence de
l’ICIQ (10). Sa sensibilité aux changements n’a
pas encore été étudiée. Ce questionnaire est disponible
en français et en anglais.

2.2. International Consultation on
Incontinence Questionnaire (ICIQ)
(11)
L’ICIQ est un des plus récents des questionnaires
développés chez l’homme et chez la femme
pour évaluer l’incontinence urinaire (d’eff ort, par
impériosité ou mixte) et son impact sur la QdV
(11). Sa forme courte a été réduite à 4 items.
Parmi eux, 3 évaluent l’incontinence en tant que
« symptôme » : fréquence, volume et circonstances
des fuites. Le 4e item mesure sous forme
d’une échelle visuelle analogique (de 0 à 10) l’interférence
de l’incontinence urinaire dans la vie
de tous les jours. Sa validité de construction a été
analysée seulement pour les 3 items de l’échelle
de symptômes. La validité de l’item qualité de
vie n’a pas été examinée. La fi abilité reposait sur
l’étude de la cohérence interne du ICIQ. L’étude
de sa sensibilité aux changements a montré des
diff érences signifi catives, avant et après traitement,
seulement pour les scores des 3 items de
l’échelle de symptômes, et non pour celui de la
QdV (11). Il a bénéfi cié d’une adaptation culturelle
en 27 langues dont le français (7).

2.3. American Urological Association
(AUA) Symptom Index ou
International Prostate Symptom
Score (IPSS) (9)
Ce questionnaire est constitué de 8 items. Sept
d’entre eux forment une échelle de symptômes
(dysurie, rétention, pollakiurie diurne et nocturne,
impériosité) et le 8e évalue la gêne liée aux
symptômes. Sa validité de construction (9) et sa
sensibilité aux changements étaient bonnes (14,
15). Mais aucune étude concernant sa fi abilité n’a
été retrouvée, mettant une réserve quant à une utilisation
pour une étude épidémiologique ou discriminative.
Par contre, il peut être utilisé au cours
d’essai thérapeutique ou du suivi de patients.

2.4. International Continence Society
male Short Form (ICS male SF) (12)
L’ICS male SF est la forme réduite de l’ICS male
composé de 2 échelles de symptômes avec chacune
un score distinct – l’une évaluant les symptômes
obstructifs (5 items), l’autre l’incontinence urinaire
(6 items) –, de 2 items « symptômes » supplémentaires
(pollakiurie diurne, pollakiurie nocturne)
et d’un item mesurant l’impact des symptômes
dans leur ensemble sur la qualité de vie (12). Sa
cohérence interne, sa validité de construction et
sa sensibilité aux changements, basée sur l’analyse
de diff érence de scores avant et après traitement
ont été démontrées. Seule sa version longue a été
adaptée culturellement en français (16).

2.5. Danish Prostatic Symptom Score
(DAN-PSS-1) (13)
Ce questionnaire est composé de 12 items évaluant
les troubles sexuels, les symptômes urinaires
irritatifs et obstructifs, et la gêne respective de chacun
des symptômes dans la vie quotidienne. Ses
propriétés de mesures ont été bien évaluées (validité
de construction, fi abilité test-retest et sensibilité
aux changements) (13). Sa sensibilité aux
changements a été analysée dans plusieurs études
et se révèle meilleure que celle de l’IPPS (17).

3. Scores de qualité de vie spécifi ques
des troubles urinaires
Deux questionnaires de QdV spécifi ques des symptômes
liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate
(HBP) y compris de l’incontinence ont été sélectionnés
: BPH Impact Index (BPH II) et Symptom
Problem Index (SPI) (18) et HBP QL (19).
Trois questionnaires ciblant principalement l’incontinence
urinaire, validés à la fois chez l’homme
et chez la femme : Incontinence Quality of
Life Instrument (I-Qol) 1996 (20), King’s Health
Questionnaire (KHQ) (1) et Incontinence Impact
Questionnaire short-form (IIQ-7) (21).
Enfi n, SF-Qualiveen (22), le seul questionnaire
de QdV, est spécifi que des troubles urinaires chez
les patients neurologiques, hommes ou femmes,
quel que soit le type de symptômes.

3.1. Questionnaires de qualité de vie
spécifi ques de l’hypertrophie
bénigne de la prostate

3.1.1. BPH Impact Index (BPH II) et
Symptom Problem Index (SPI) (18)
Le Symptom Problem Index évalue les mêmes
symptômes que l’échelle AUA ainsi que la gêne
associée (7 items). Le BPH Impact Index est composé
de 4 items évaluant l’impact physique et
mental des troubles urinaires sur la QdV. Ces 2
questionnaires ont de bonnes qualités psychométriques
: fi abilité (test-retest), validité de construction
(fortes corrélations avec l’AUA), sensibilité
aux changements avec un eff ect size à 1(18).

3.1.2. HBP Specifi c Quality of Life Scale
(HBP QL) (19)
Ce questionnaire a été développé initialement en
langue française, puis adapté en langue anglaise
(23). Il est composé de 20 items mesurant le retentissement
psychologique, social et physique
des symptômes urinaires, y compris de l’incontinence
par impériosité. Ses propriétés de mesures
ont bien été démontrées. Ce questionnaire a une
très bonne sensibilité aux changements. Sa for-
me courte, fi able, valide et sensible aux changements,
comprend 9 items (HBP QL9) (24). Elle
a également une adaptation culturelle en langue
anglaise (23).

3.2. Questionnaires de qualité de
vie spécifi ques de l’incontinence
urinaire

3.2.1. Incontinence Quality of Life
Instrument (I-Qol) 1996 (20)
L’I-QoL questionnaire a été développé et validé
chez l’homme et la femme présentant une incontinence
urinaire d’eff ort ou mixte. Il a bénéfi cié
d’une adaptation culturelle en français au cours
d’une étude de validation internationale dans
quatre pays européens (25). L’I-QoL était disponible
en vingt langues diff érentes. Sa version
française est fi able, valide et sensible aux changements
(25). Il est composé de 22 items, évalue
l’impact de l’incontinence sur la QdV à travers
les 3 domaines suivants : les contraintes (éviction
ou limitation d’activités), l’impact psychologique
et la gêne sociale.

3.2.2. King’s Health Questionnaire (KHQ)(1)
Initialement validé dans l’incontinence urinaire
chez la femme (1), le KHQ a été validé comme
instrument spécifi que des symptômes de l’hyperactivité
vésicale associée à une incontinence
par impériosité dans les 2 sexes (26, 27). Il est
composé de 32 items répartis en 10 domaines :
9 domaines (21 items) évaluant le retentissement
sur la QdV et 1 domaine (11 items) mesurant
la sévérité des symptômes. Il a bénéfi cié d’une
adaptation culturelle dans 8 langues diff érentes
(28). La validation psychométrique des versions
traduites, concernant uniquement les 9 domaines
de QdV a été eff ectuée au cours d’une étude
multicentrique (traitement par toltérodine) avec
la participation de 14 pays, dont la France (27).
Ce questionnaire n’a jamais été testé dans les
symptômes d’hyperactivité vésicale sans incontinence.
Il est largement utilisé dans des essais
cliniques (7).

3.2.3. Incontinence Impact Questionnaire
short-form (IIQ-7) (21)
Ce court questionnaire comporte 7 questions
évaluant le retentissement de l’incontinence
d’eff ort et par impériosité sur la QdV. Initialement
développée chez la femme (29), la validité
évaluative de construction du IIQ-7 a été bien
démontrée chez l’homme incontinent après
prostatectomie, avant et après rééducation périnéale.
Cette validité repose sur la confi rmation
de prédictions a priori par les résultats montrant
1) des corrélations pauvres à modérées entre
les changements du score IIQ-7 et les changements
observés au pad test et les changements
du questionnaire générique de QdV, EORTC
QLQ-C30 ; 2) des corrélations fortes (0,88)
entre les changements du score IIQ-7 et ceux
de l’item impact des fuites urinaires sur la vie
quotidienne du score Urine Symptom Inventory
(21). L’étude de Haab et coll. a montré que
l’IIQ-7 était discriminant (QdV patients avec
sphincter artifi ciel//QdV patients en attente
d’un sphincter artifi ciel) (30). Sa cohérence
interne était bonne (coeffi cient de Cronbach >
0,80) (21).

3.3. Questionnaire de qualité
de vie spécifi que des troubles
urinaires d’origine
neurologique
Les troubles urinaires chez les patients neurologiques
ne se résument généralement pas qu’à une
incontinence urinaire. Il peut en eff et s’y associer
à la fois des symptômes d’hyperactivité vésicale
et des symptômes obstructifs avec dysurie
et rétention chronique. Ces troubles urinaires,
en fonction de leur origine neurologique et de
l’indépendance du patient, vont orienter vers différents
modes mictionnels. Cette variabilité du
statut urinaire et des capacités fonctionnelles des
patients neurologiques ne permet pas l’évaluation
de leur QdV par des questionnaires spécifi
ques des troubles urinaires développés pour la
population générale.

3.3.1. SF-Qualiveen (22)
Ce questionnaire de QdV est la forme réduite du
questionnaire Qualiveen-30, développé pour évaluer
le retentissement des troubles urinaires chez
les patients neurologiques (31). SF-Qualiveen
est composé de 8 items, répartis en 4 domaines
de QdV : gêne, contraintes, craintes et vécu. Il a
été validé pour ses versions française et anglaise
chez les patients atteints de sclérose en plaques et
chez les patients blessés médullaires. Sa validité
de construction, sa fi abilité test-retest et sa sensibilité
aux changements ont bien été démontrées
(22). Ses scores ont été interprétés avec l’analyse
de la diff érence minimale importante (DIM)
correspondant à une variation moyenne de ses
scores de 0,40 (22). Son adaptation culturelle
vient d’être réalisée en langue italienne (32).

4. Conclusion
Les scores de symptômes et de QdV spécifi -
ques des troubles urinaires chez l’homme sont
nombreux. Chacun peut être plus spécifi que
d’un symptôme particulier. Il n’existe ainsi pas
d’instrument consensuel (ou gold standard). Le
choix d’un questionnaire dans ce cadre est guidé
par le type de symptômes et de population que
l’on souhaite évaluer, ainsi que par le niveau de
validation psychométrique. La validation de ces
questionnaires est souvent incomplète et peu
d’entre eux possèdent l’ensemble des critères psychométriques
hautement recommandés. Ils sont
développés pour la plupart en langue anglaise.
Pour une utilisation en français, ces questionnaires
des symptômes et de QdV doivent bénéfi cier
d’une adaptation culturelle en langue française
avec une nouvelle validation psychométrique.
La mesure des symptômes et de la QdV dans
l’incontinence urinaire chez l’homme est désormais
intégrée dans tout essai clinique. Elle a une
place importante en pratique courante dans la
décision et le choix thérapeutique, dans l’évaluation
du traitement instaurée et dans le suivi du
patient. Elle nécessite alors des questionnaires de
forme courte. �

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