SÉCURITÉ EN ALR
HÉMOSTASE -------
• Un bilan d'hémostase n'est pas systématique avant une ALR, à la condition
d'un interrogatoire et un examen clinique bien conduits.
SÉDATION
• Une sédation adaptée et titrée réalisée avant la ou les ponctions permet,
outre un plus grand confort pour le patient, une meilleure participation de
celui-ci. Cependant, une sédation excessive comporte des risques. En cas
d'ALR insuffisante ou inefficace, il est préférable de réaliser une " vraie ••
anesthésie générale.
OXYGÈNE------ ----------------
• L'oxygénothérapie (sonde ou lunettes nasales) est systématique. La surveillance
de la Sp02 est médico-légale au cours de toute anesthésie.
SURVEILLANCE-------------- ----- --
• Le monitorage et la surveillance peropératoires sont identiques à ceux
d'une AG. Un contact étroit avec le patient est un des avantages de ces
techniques.
TOXICITÉ DES ANESTHÉSIQUES LOCAUX --------
• Tous les anesthésiques locaux sont potentiellement toxiques.
• L'allergie vraie aux anesthésiques locaux est très rare mais réelle.
• Les anesthésiques locaux lévogyres doivent remplacer la bupivacaïne.
• Les doses maximales utilisables pour la première injection lors d'un bloc
périphérique chez un adulte jeune de classe ASA 1 sont :
11 n ex1ste p as de so1ut1on adrenallnèe.
• Les doses doivent être réduites de 30 à 40% chez les sujets âgés.
• Plus que le respect de la dose maximale, l'injection lente et le fractionnement
du volume total de l'anesthésique local constitue la meilleure prévention
des accidents toxiques. Les anesthésiques locaux doivent être injectés
par bolus de 5 ml répétés toutes les 60 secondes, chaque bolus étant
considéré comme une dose test.
• Les risques toxiques sont majorés lors des réinjections, la concentration
sérique lors de la réinjection n'étant jamais nulle.
PROCÉDURE _________ ---------------------
• La réalisation d'une ALR est précédée d'un examen clinique à la recherche
d'un déficit sensitive-moteur préalable. Cet examen est consigné dans le
dossier d'anesthésie.
• Les règles d'asepsie doivent être respectées.
• La technique de localisation par recherche d'une paresthésie (ponction
directe traumatique du nerf) doit être abandonnée. La neurostimulation et
surtout l'échographie doivent minorer le risque traumatique.
• Tous les éléments relatifs au bloc réalisé (la technique, les nerfs localisés et
les doses injectées, les éventuels incidents) sont enregistrés sur la feuille
d'anesthésie et versés au dossier du pat ient.
• Le déclenchement d'une paresthésie s'accompagne parfois de lésions
nerveuses responsables de paresthésies séquellaires, d'où l'intérêt d'une
progression prudente de l'aiguille, des aiguilles à biseau court, de l'échoguidage
et de l'hydrolocalisation. Ces paresthésies, plus souvent gênantes
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