L’identification tue l’identité
La désinformation permet de relancer régulièrement la vaccination, contre la rage cette fois-ci, mais du même coup contre toutes les autres maladies pour lesquelles il existe un vaccin disponible. La peur induite et répandue par les médias n’est pas spécifique à la rage, et peut être projetée sur toutes les affections qui nous menacent si nous refusons les bienfaits de la médecine étatique. Que ferez-vous, Madame, Monsieur, si, du fait de votre négligence, votre enfant meurt de la rougeole ? Si votre vieux papa meurt de la grippe ? Si votre fils contracte une hépatite mortelle ? Avez-vous vu quelqu’un mourir du tétanos ? Etc. Tous les coups sont permis, car c’est ainsi que fonctionne le système.
Mais à mon avis, la pilule que “on” cherche à nous faire insidieusement avaler cette fois-ci est bien plus dangereuse si l’on considère les effets pervers pour les générations à venir.
Ce danger c’est l’identification mondiale des êtres vivants, les animaux aujourd’hui, les hommes demain.
De tout temps, les esclaves et le bétail ont été marqués, au fer rouge, par le tatouage, ou encore par le port d’un signe distinctif comme un vêtement, une coupe du poil ou des cheveux, des fers scellés aux membres, une étoile jaune cousue sur le vêtement.
Dans les camps d’extermination, des millions d’êtres humains privés d’identité furent pourtant identifiés, et le sont peut-être encore ici ou là, réduits à un numéro tatoué sur la peau.
Aujourd’hui, on identifie grâce aux photos d’identité, grâce aux empreintes digitales et plus récemment grâce au caryotype (établissement de la carte chromosomique individuelle), mais aussi grâce aux cartes de crédit et autres cartes de fidélité (fidèle comme peut l’être un chien justement), et grâce aux téléphones portables repérables par les satellites espions. Ces divers moyens permettent ainsi de situer quelqu’un dans l’espace, de le reconnaître, d’établir une filature, de s’immiscer dans sa vie privée, ce qui est la base de l’espionnage dans les Etats policiers et les régimes totalitaires.
L’implantation d’une micropuce électronique à demeure sous la peau est un pas de plus dans l’aliénation. Car identifier est exactement l’inverse de permettre l’émergence d’une identité considérée comme unique et riche de potentiels irremplaçables, émergence qui est pour chacun d’entre nous le véritable but de la vie. Identifier vient d’un mot latin dont le sens premier est “identique”. Le contraire d’identifier est différencier, discerner, distinguer.
L’identification fera de nous des citoyens anonymes dans un monde uniformisé où absolument tout – l’eau potable, les semences végétales et le bétail transgéniques, les médicaments de synthèse, les médias et les loisirs... – sera aux mains de gigantesques structures multinationales qui auront le monopole absolu de tous les besoins primaires de tout être vivant. Les personnes non identifiées seront des parias auxquels sera refusé l’accès aux produits de première nécessité, à l’éducation, aux soins médicaux, à l’emploi. Et ce sera pour notre bien, par souci de sécurité, un autre mot à la mode et exploité à outrance pour nous faire accepter le fascisme ordinaire qui avance dissimulé derrière son masque d’humanisme bienveillant.
Le premier pas est fait : “Seuls les chiens identifiés et valablement vaccinés contre la rage peuvent circuler librement.”
Et voilà, le tour est joué. A noter la banalisation de l’identification, mesure arbitraire et contraire à l’éthique, mais considérée comme allant de soi car justifiée par les circonstances.
Dans un premier temps, ces mesures d’urgence sont locales et provisoires. Elles déclenchent néanmoins des réactions d’anxiété et des attitudes de panique qui précipitent tous les propriétaires de carnivores domestiques chez les vétérinaires afin que leurs compagnons soient sur le champ vaccinés ET identifiés, même s’ils ont déjà le tatouage réglementaire. Ultérieurement, ces mesures seront définitivement généralisées à tous les animaux domestiques et personne n’y trouvera à redire.
Et puis ce sera notre tour, et même si certains se réveillent enfin pour protester, il sera trop tard : “Seuls les individus identifiés peuvent circuler librement.” Demain.
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