Les hépatites chroniques traitées par immunothérapie
L’immunologie est la science qui étudie les réactions immunitaires que l’individu développe face à des agressions. A partir de recherches de pointe dans cette discipline, l’auteur a développé une approche immuno-homéopathique qu’il applique dans sa pratique médicale quotidienne. Avec bonheur dans un certain nombre de pathologies que la médecine classique ne sait pas traiter et, notamment, dans les hépatites chroniques.
Face à une infection bactérienne, à une infection virale ou à des allergènes aériens (les pollens…), alimentaires (le lait…) ou à des produits allergisants (le nickel ou les antibiotiques…), des réactions immunitaires de l’individu sont mises en jeu. Les progrès récents de l’immunologie ont montré que le système immunitaire était impliqué dans les réactions inflammatoires quelles qu’elles soient et dans de nombreuses affections dites auto-immunes, maladie où le système immunitaire se retourne contre le patient produisant ainsi des auto-anticorps.
Il existe une centaine de maladies auto-immunes
Ainsi dans le diabète, le patient fabrique des anticorps contre certaines cellules du pancréas produisant l’insuline. Dans le psoriasis, ce sera des anticorps contre sa peau ; dans les thyroïdites, des anticorps contre un récepteur d’une hormone synthétisée par l’hypophyse, la TSH (Thyroid Stimulating Hormone). Dans les polyarthrites, il fabrique des anticorps contre les structures articulaires, notamment la synoviale, et dans la sclérose en plaques, des anticorps contre la myéline (substance qui entoure la gaine des nerfs). Il produit des anticorps contre la muqueuse du côlon dans la rectocolite hémorragique ; contre les cellules endothéliales qui tapissent la paroi interne des vaisseaux, dans les vascularites (par exemple maladie de Horton) ; dans la myasthénie, contre un neuromédiateur, l’acétylcholine (sub-stance qui transmet l’influx nerveux entre la cellule nerveuse et la plaque motrice commandant la contraction musculaire). Dans le rhumatisme articulaire aigu, à la suite d’une infection (type angine), le patient synthétise des anticorps contre des substances articulaires (arthrite), mais aussi contre ses reins (néphrite) et contre les cellules recouvrant les valves cardiaques (endocardite)…
Le rôle majeur des cytokines
Le système immunitaire comprend, schématiquement, l’immunité humorale, c’est-à-dire les anticorps ou immunoglobulines IgM, IgG, IgA (synthétisées par les plasmocytes issus des lymphocytes B), et l’immunité
cellulaire.
L’immunité cellulaire a acquis droit de cité, dans le public, avec les lymphocytes T4 ou lymphocytes T helpers qui sont les cibles du virus HIV dans le sida. En fait, l’immunité cellulaire comporte différents types de cellules : les lymphocytes T4 et les lymphocytes T8. Les lymphocytes T8 se divisent en lymphocytes T8 cytotoxiques, destinés
à détruire les cellules infectées par un virus, par exemple, et les lymphocytes T8 non cytotoxiques, destinés à éviter l’emballement du système immunitaire. Il existe aussi des lymphocytes NK, ou Natural Killers, qui sont des cellules tueuses naturelles. Leur rôle est de détruire les virus, les cellules infectées par un virus et les cellules tumorales.
L’ensemble du système immunitaire transmet ses informations par l’intermédiaire de substances appelées cytokines. La destruction des cellules cibles se fait notamment par le TNF-alpha qui est le facteur de nécrose des tumeurs. Mais cette substance est aussi celle qui détruit la gaine de myéline dans la sclérose en plaques, qui ulcère la paroi intestinale dans la rectocolite hémorragique, qui creuse des géodes dans l’os sous la synoviale des articulations, dans la polyarthrite.
Nous voyons ainsi l’ubiquité, l’universalité, des cytokines et l’importance de leur connaissance dans de nombreuses pathologies.
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