vendredi 26 décembre 2014

Vaccination contre la méningite C



Vaccination contre la méningite C
Un exemple de faux consentement éclairé

Nous reprenons dans cet article les faits qui se sont produits en 2001-2002 en Auvergne puis dans le sud-ouest de la France où de larges campagnes de vaccination ont été entreprises après que les médias aient créé un véritable vent de panique.

La maladie
Une méningite est une inflammation des méninges (membranes enveloppant le système nerveux) se traduisant notamment par une raideur de la nuque, de violents maux de tête et des vomissements. Dans leur grande majorité, les méningites sont d’origine virale, les méningites bactériennes ne représentant chez l’enfant que 6 % de l’ensemble. Diverses bactéries peuvent entraîner une méningite : pneumocoques, bacille tuberculeux, listeria, bactéries Hæmophilus (notamment Hæmophilus influenzæ de type B), méningocoques (dont il existe 5 types : A, B C, W et Y).
Une partie de la population (parfois jusqu’à 20 % à 30 %) est porteuse, de façon plus ou moins transitoire, de méningocoques au niveau du rhinopharynx. Le déclenchement de la maladie est lié au degré d’immunité du sujet, immunité qui se développe au cours des vingt premières années de la vie par le contact avec une bactérie voisine du méningocoque qui partage avec lui des molécules antigéniques. Le risque de la maladie est lié au manque d’activité bactéricide du sérum dû à l’absence de certains composants du complément indispensables pour détruire les bactéries. Cette anomalie touche un individu sur 1 000. (Tous ces renseignements sont tirés du manuel Principes de médecine interne, de Harrison.)
L’incidence des méningites à méningocoques est de l’ordre de 1 pour 100 000 habitants et par an, ce qui signifie qu’il en survient plusieurs centaines de cas, chaque année, en France (mais qui sont en majorité du type B !).
Les vaccins
Les vaccins utilisés jusqu’à la fin des années 1990 étaient composés d’un polyoside de l’enveloppe des méningocoques de type A et C. Très utilisés en Afrique (où le type A est prédominant), leur efficacité est discutable selon l’avis de l’OMS elle-même qui déclarait dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire du 10 septembre 1999 : “L’efficacité du vaccin du groupe A chez les enfants de moins d’un an n’est pas nette. Chez les enfants âgés de moins de deux ans, les vaccins du groupe C n’ont pas de pouvoir immunogène fiable et, si on les administre à des enfants en bas âge, ils peuvent affaiblir au cours des années la réponse aux antigènes du groupe C.”
Le même problème s’était posé pour les premiers vaccins anti-Hæmophilus qui ont été remplacés par des vaccins dits conjugués, contenant un poly-oside d’enveloppe combiné à la toxine tétanique.
La même méthode a été utilisée pour la mise au point du nouveau vaccin Meningitec dans lequel le polyoside d’enveloppe du méningocoque C est associé à une protéine du bacille diphtérique et adsorbé sur phosphate d’aluminium.
Le schéma de vaccination ne comporte qu’une seule injection pour les adultes, les adolescents et les enfants de plus d’un an. Les pauvres nourrissons de moins d’un an doivent par contre recevoir 3 injections, ce qui semblerait indiquer que le pouvoir immuno-gène de ce vaccin est faible et/ou que leur système immunitaire n’est pas encore en état de répondre de façon
satisfaisante.

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