jeudi 25 décembre 2014

Prévention active



Prévention active


Face à cette maladie, les médecins généralistes sont confrontés à trois types de situations : la prévention de l’hépatite B, la vaccination contre l’hépatite B et la contamination par le virus. Le Dr Christian Charon nous fait partager son expérience du terrain.
La prévention active mobilise l’individu de façon volontaire. Elle consiste à faire prendre conscience à chacun qu’il est responsable de sa santé, qu’il peut gérer son capital santé. Cela débouche sur une modification de l’hygiène de vie, de l’alimentation, de la pensée, et la pratique régulière d’une activité saine, pour se forger un terrain suffisamment fort pour résister aux infections virales.
Avec la possibilité de contamination par voie sexuelle ou sanguine, les moyens de prévention les plus logiques sont d’éviter tout contact entre du sang potentiellement contaminé et des muqueuses sans précautions préalables, d’utiliser des préservatifs avec le partenaire dont on ne connaît pas le résultat des sérodiagnostics.
Le vaccin est-il de la prévention ? C’est un acte médical fait pour stimuler les défenses de l’organisme, évitant ainsi que le virus ne prenne racine dans l’organisme. Le vaccin est donc un médicament. Comme pour toute prescription médicale, le médecin devra s’assurer de l’innocuité de sa prescription pour la personne concernée, à court et à plus long terme.
La vaccination contre l’hépatite B des nourrissons, qui a priori n’ont pas de relations sexuelles et avec qui l’on prend les précautions d’usage lors de contacts sanguins, semble un comble. Pourquoi vacciner un enfant dont le système immunitaire n’est pas encore mature ?
Un grand doute persiste quant à la non-iatrogénicité de ce vaccin malgré toutes les annonces qui se veulent rassurantes de la part du milieu officiel. Dans le doute, il est préférable de s’abstenir.

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