vendredi 26 décembre 2014

Les isothérapiques



Les isothérapiques

C’est une technique thérapeutique utilisée depuis les débuts de l’homéopathie par les disciples de Samuel Hahnemann (fondateur de l’homéopathie). L’homéopathie repose sur la loi de similitude. L’isothérapie est l’utilisation de l’identique. Elle donne de bons résultats dans la détoxication des vaccins.
Chez l’enfant surtout, puisqu’il reçoit de nombreux vaccins en très peu de temps, mais aussi chez l’adulte, l’isothérapie de vaccin est très performante sur le plan efficacité. Pour que le traitement soit profond et durable, il faut l’accompagner d’une prescription prenant en charge la globalité du patient.
La technique isothérapique consiste à prescrire une dilution homéopathique du vaccin incriminé à des concentrations de plus en plus faibles, donc en dilutions de plus en plus élevées.
Avant 1993, on ne disposait, en France, que des dilutions hahnemanniennes, en centésimales de 4 CH à 30 CH.
Depuis, les dilutions korsakoviennes sont autorisées pour tous les médicaments homéopathiques remboursés par la Sécurité sociale (environ 1 200). Pour les vaccins, les dilutions korsa-koviennes sont disponibles depuis mars 1997, à part quelques souches qui l’étaient depuis 1993.
Plusieurs protocoles thérapeutiques sont possibles, en fonction de l’ancienneté du vaccin et des troubles pathologiques, de la répétition du vaccin et du vaccin lui-même.

En prévention
Pour ce qui est du vaccin antihépatite B, quand il est obligatoire (milieu médical et paramédical, laboratoires, égoutiers, etc.), l’idéal est de prendre un isothérapique spécifique du vaccin (donner le nom du vaccin au pharmacien), avant et après la vaccination, soit :
• Iso (vaccin antihépatite B) 15 CH :
1 dose, la veille ;
• Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH :
1 dose, sept jours plus tard.

Après vaccination
La première solution, la plus simple et souvent suffisante si la pathologie n’est pas au stade de “non-retour” (à l’état de santé), est de prescrire :
• Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH :
1 dose par semaine, pendant trois mois, puis 1 dose par mois, pendant trois mois.
La deuxième solution peut être utilisée d’emblée ou en cas d’échec de la première.
• Iso (vaccin antihépatite B) 9 CH
• Iso (vaccin antihépatite B) 12 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 15 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 18 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 200 K
• Iso (vaccin antihépatite B) MK
• Iso (vaccin antihépatite B) XMK :
1 dose de chaque dilution.
Prendre, dans l’ordre strict, une dose par semaine, en commençant, la première semaine, par 9 CH, puis, la deuxième semaine, 12 CH, puis 15 CH, puis 18 CH, puis 30 CH, puis 200 K, puis MK, pour finir, la huitième semaine, par XMK.
Les réactions dites d’aggravation (exacerbation des symptômes) sont rares, ne durent que quelques heures et n’existent, en général, que pour les deux ou trois premières doses. Ne prendre la dose suivante que si les phénomènes d’aggravation se sont amendés.
Lorsqu’il s’agit du vaccin contre la tuberculose, dont les effets secondaires apparaissent sournoisement sur plusieurs mois, il est souvent utile de prescrire, en plus des hautes dynamisations, une dynamisation en 4 CH, trois fois par semaine, avec Thuya 4 CH, trois fois par semaine, soit :
• VAB1 4 CH : 3 granules, lundi, mercredi, vendredi
• Thuya 4 CH : 3 granules, mardi, jeudi, samedi.
L’intérêt de Thuya est uniquement valable pour le BCG et le vaccin antivariolique. Mais il peut être indiqué pour d’autres symptômes.
Voici une technique simple, à la portée de tout médecin animé par la volonté de traiter son patient de façon globale, dite holistique.
Sont actuellement disponibles en dilu-tions korsakoviennes, en France, les vaccins suivants : Iso vaccin DTCP, Iso vaccin DTP, Iso vaccin Engerix B, Iso vaccin GenHevac B, Iso vaccin Pentacoq, Iso vaccin ROR, Iso vaccin Rouvax, Iso vaccin Tetracoq, Iso vaccin TPolio.

L’isothérapie séquentielle
du Dr Elmiger

Ce médecin suisse a écrit noir sur blanc ce que pensaient de nombreux homéopathes sur les vaccinations (la Médecine retrouvée2). Son expérience lui a permis de mettre au point une détoxication séquentielle des patients. Il passe en revue, en partant de l’instant présent et en remontant vers la naissance, tous les vaccins effectués, les maladies infantiles, les traumatismes physiques et psychiques, les interven-tions chirurgicales et les anesthésies qui ont émaillé la vie du patient.
Tous ces événements indiquant une prescription homéopathique particulière connue des homéopathes ( Arnica pour les chocs affectifs, Penicillinum pour détoxiquer des antibiotiques, Phosphorus, Opium, etc. pour les interventions chirurgicales). La particularité de l’isothérapie séquentielle est d’être systématique, en respectant de façon scrupuleuse l’ordre inverse des événements, d’aujourd’hui à la naissance. Il est évident que cela est plus facile pour les enfants où tous les problèmes pathologiques sont notés sur le carnet de santé, ou bien présents à la mémoire des parents attentifs.
L’application de l’isothérapie séquentielle devra être utilisée, de façon journalière en clientèle, quand cela est possible, avec des doses hebdomadaires sur plusieurs mois, voire années. Les résultats sont largement à la hauteur des espérances.
Dr Laurent HERVIEUX

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire