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dimanche 28 décembre 2014

Grippe porcine Que fait-on pour prévenir ou lutter contre la maladie ?




Grippe porcine
(Que fait-on pour prévenir ou
lutter contre la maladie ?)



Que fait-on pour prévenir ou lutter contre la maladie ?

De bonnes mesures de biosécurité sont importantes
pour prévenir la transmission par l’intermédiaire
des objets et des vecteurs mécaniques. Lorsqu’un
troupeau de porcs est infecté, le virus peut persister
et provoquer des foyers périodiques ; cependant,
une bonne gestion permet de diminuer la fréquence
et l’ampleur de ces foyers, ainsi que la sévérité de la
maladie. Lorsque la grippe porcine est établie dans
un élevage, il peut être très diffi cile de l’éliminer
complètement, et une dépopulation des troupeaux
peut être nécessaire.
Il y a eu plusieurs cas de personnes contaminées
par des virus grippaux et qui ont infecté des porcs ;
bien que cela soit possible, ces événements n’ont
pas été suffi samment documentés. Les personnes
travaillant en contact avec les porcs doivent suivre
les mêmes conseils que ceux dispensés au public,
et notamment rester chez eux s’ils présentent des
symptômes pseudo-grippaux.
Des vaccins antigrippaux inactivés sont disponibles
pour certaines infections par le virus de l’infl uenza
chez le porc. Afi n d’obtenir une protection
adéquate, les vaccins antigrippaux doivent
correspondre aux sous-types et aux souches
circulant dans une région géographique et doivent
être mis à jour périodiquement. Ces vaccins ne
permettent pas toujours de prévenir l’infection ou
l’excrétion du virus, mais les porcs correctement
vaccinés développent généralement une maladie
plus bénigne lorsqu’ils sont infectés. La production
d’un vaccin doit être élaborée conformément aux
directives de l’OIE publiées dans le Manuel des
tests de diagnostic et des vaccins pour les animaux
terrestres de l’OIE:

Grippe porcine (Quels sont les signes cliniques de cette infection ?)



Grippe porcine
 (Quels sont les signes cliniques de cette infection ?)

Quels sont les signes cliniques de cette infection ?
Les signes cliniques apparaissent habituellement en
1 à 3 jours chez le porc, et la plupart des animaux se
rétablissent dans un délai de 3 à 7 jours en l’absence
d’infections secondaires ou d’autres complications.
La grippe porcine est une maladie aiguë des voies
respiratoires supérieures caractérisée par de la fi èvre,
de la léthargie, de l’anorexie, une perte de poids et des
diffi cultés respiratoires. De la toux, des éternuements
et un jetage nasal sont également fréquemment
observés. De la conjonctivite est un signe clinique
moins fréquent. Des avortements peuvent également
se produire. Certaines souches peuvent circuler
chez les porcs en ne déclenchant que peu ou pas
de signes cliniques. Les complications peuvent
comprendre des infections bactériennes secondaires
ou d’autres infections virales. Une bronchopneumonie
secondaire sévère potentiellement mortelle a été
observée occasionnellement.
Les dindes infectées par les virus de la grippe porcine
peuvent développer une maladie respiratoire,
une diminution de la production d’oeufs ou une
production d’oeufs anormaux.
Chez l’homme, lorsque ce type d’infection a été
rapporté, les symptômes généralement observés
évoquaient une grippe saisonnière, avec notamment
une atteinte des voies respiratoires supérieures, une
maladie respiratoire aiguë ou une pneumonie. Des
mortalités n’ont été constatées que dans quelques
très rares cas.

Comment la maladie est-elle diagnostiquée ?
La grippe porcine peut être suspectée sur la base des
signes cliniques et des événements ayant conduit à
la maladie, mais le virus de la grippe porcine n’est
que l’un des pathogènes fréquemment responsables
de maladies respiratoires chez le porc. Des tests de
laboratoire sont donc nécessaires pour confi rmer le
diagnostic.
Des informations complémentaires sont fournies
dans le Manuel des tests de diagnostic et des vaccins
pour les animaux terrestres de l’OIE.

Grippe porcine (Où trouve-t-on la maladie ?)


Grippe porcine (Où trouve-t-on la maladie ?)


Où trouve-t-on la maladie ?
La grippe porcine est fréquente en Amérique du
Nord et en Amérique du Sud, en Europe et dans
certaines parties de l’Asie. Elle a également été
rapportée en Afrique.
Comment la maladie setransmet et se propage-t-elle ?
Les virus de la grippe porcine se trouvent
principalement chez le porc, mais ont été
également mis en évidence dans d’autres
espèces, notamment chez l’homme, la dinde et
le canard.
Les porcs infectés peuvent commencer à
excréter des virus dans les 24 heures qui suivent
l’infection, et l’excrétion virale dure généralement
entre 7 et 10 jours.

Quels sont les risques de santé publique liés à cette maladie ?
Des cas d’infection humaine par les virus de
la grippe porcine ont été occasionnellement
rapportés, généralement chez des personnes
ayant des contacts directs avec des porcs
infectés. Le tableau clinique est similaire à celui
de la grippe saisonnière. Les virus de la grippe
porcine se transmettent très rarement dans les
populations humaines.
La grippe porcine n’est pas une maladie d’origine
alimentaire. Le risque d’être infecté par les virus
de la grippe porcine en consommant du porc ou
des produits porcins est négligeable. Les virus
de la grippe porcine sont généralement limités
au tractus respiratoire des porcs, et n’ont pas été
détectés dans les muscles (la viande) des porcs,
même au cours d’une maladie aiguë.

Grippe porcine



Grippe porcine

Qu’est-ce que la grippe porcine ?
La grippe porcine est une infection virale hautement contagieuse du porc. La maladie se propage généralement très rapidement dans les élevages sans que pour autant tous les porcs infectés montrent des signes cliniques d’infection. Les porcs infectés se rétablissent ensuite rapidement.
La grippe porcine est provoquée par les virus de l’infl uenza de type A, qui sont subdivisés en plusieurs sous-types, dont les plus communs sont H1N1, H1N2 et H3N2.
Les taux de morbidité peuvent atteindre 100 % avec les infections par les virus de
l’infl uenza porcins, tandis que les taux de mortalité restent généralement faibles.
L’impact économique principal est lié à une diminution du gain de poids, qui entraîne une augmentation du nombre de jours nécessaires pour atteindre le poids de commercialisation.
La grippe porcine n’est pas une maladie fi gurant sur la liste de l’OIE, car elle provoque
une symptomatologie légère chez le porc, et a été très rarement documentée chez
l’homme. Elle ne répond par conséquent pas aux critères des maladies notifi ables à l’OIE.
Les critères qui ont été démocratiquement adoptés par tous les Membres de l’OIE peuvent être consultés dans le Code sanitaire pour les animaux terrestres de l’OIE.

vendredi 26 décembre 2014

Le vaccin contre la grippe est-il recommandable ?



Le vaccin contre la grippe est-il
recommandable ?
Le vaccin au royaume d’Ubu (USA).

Alors que, partout dans le monde, les laboratoires diffusent une publicité éhontée pour le vaccin contre la grippe, affolant des populations entières, près de la moitié des doses de vaccins qui devaient arriver sur le marché américain sont inutilisables. En effet, la chaîne de fabrication de la firme Chiron a été contaminée par la Serratia marcescens, bactérie qui engendre des infections urinaires, respiratoires, ophtalmiques et infecte également des plaies. Elle est responsable d’infections nosocomiales dans les hôpitaux.

Le laboratoire Chiron réside en Californie, mais son usine est implantée à Liverpool. C’est lui qui fournit plus de la moitié des vaccins antigrippaux aux Etats-Unis, les autres venant d’Aventis-Pasteur (54 millions de doses) et 2 millions de doses de MedImmune, sous la forme d’un vaccin nasal appelé FluMist, approuvé par la FDA alors que des études ont montré que, dès la première dose, le vaccin multiplie par 3,53 les risques d’asthme chez les jeunes enfants. Mais les risques engendrés par les vaccines n’ont jamais empêché les laboratoires de “faire des affaires”.
Ainsi, la mauvaise nouvelle est arrivée de Grande-Bretagne. On attendait la livraison de 100 millions de doses du vaccin lorsque, à la fin du mois d’août, Chiron avertit la FDA et son homologue britannique, la MHRA, que certains lots fabriqués à Liverpool étaient conta-minés. La firme ne pouvait, dès lors, ne fournir que 48 millions de doses au lieu des 100 millions attendus. Les contrôles se sont renforcés depuis et, le 5 octobre 2004, les autorités britanniques ont retiré la licence de Chiron, empêchant du même coup la livraison de tout vaccin aux Etats-Unis.
La FDA (Agence de sécurité sanitaire et alimentaire américaine) a confirmé la décision britannique. Julie Gerberding, directrice du CDC (Centre de contrôle et de prévention des maladies) a alors annoncé que le vaccin contre la grippe ne pourrait être fourni à tous, mais que ceux qui en ont impérativement besoin pourront recevoir les 20 millions de doses qui restent encore en stock.
Les responsables de la santé du pays négocient actuellement avec GlaxoSmithKline, qui fournit 70 pays dans le monde, mais pas les Etats-Unis. Cependant, la discussion ne porte que sur 200 000 doses, une part infime des 50 millions de doses supplémentaires que réclame ce pays.
La demande grandissante de cette “panacée” vient de la propagande du CDC qui a répandu la peur et l’angoisse parmi les citoyens. La saison précédente, le CDC avait ciblé pour ce vaccin les personnes de plus de 65 ans et les victimes de maladies chroniques. Cette année 2004, il a aussi
recommandé la vaccination pour les enfants de moins de deux ans et, en avril, il a envisagé des vaccins pour les groupes de 18 ans à 49 ans. Cette frayeur de la maladie a conduit des milliers de personnes à faire la queue à travers le pays afin d’avoir droit au vaccin salvateur et a déclenché des crises d’hystérie dans tout le pays.
Chaque année, le CDC essaie d’anticiper sur le type et l’ampleur de la grippe qui va s’abattre sur le pays, et procure les cultures de virus aux fabricants. Il proclame que le virus de la grippe est extrêmement contagieux et cause 36 000 morts et 200 000 hospitalisations par an, alors qu’aucun rapport n’indique le chiffre exact de décès chez les adultes, car cette maladie n’est en général pas rapportée au CDC.
Ce chiffre est d’autant plus difficile à connaître que le CDC publie en même temps les cas de grippes et ceux de pneumonies, faisant l’amalgame entre les deux maladies. En vérité, les derniers chiffres concernant seulement la grippe, les vrais, annoncés aux professionnels de santé, sont : 1 665 pour l’année 1999, 1 765 pour 2000, 257 pour 2001, et 753 pour 2002. Nous sommes donc loin, très loin, des prévisions de 36 000 et mêmes 47 000 cas prévus pour cette année et annoncés à la presse et au public. Nous pouvons ainsi constater le flagrant délit de mensonge !
Quant aux jeunes enfants, le CDC estime que, de 1990 à 1999, une moyenne de 92 morts par an chez les enfants de moins de 5 ans peut être attribuée à la grippe. Durant la période de grippe, en 2003-2004, 135 enfants sont décédés, 59 d’entre eux étaient vaccinés.
De plus, il est notoire qu’en 2003-2004 le vaccin n’a pas été très efficace et a eu peu d’impact sur le personnel de santé. En outre, entre octobre 2003 et avril 2004, le CDC a identifié 863 virus différents de la grippe. Il est évident que le vaccin ne peut protéger de tous ces virus à la fois. Comme le constatait Impact quotidien du 27 mai 1997 (n° 1064) : “La protection qu’offre le vaccin n’est pas parfaite, la fabrication n’est pas flexible et s’adapte mal aux mutations du virus.”
Le Dr Greg Poland, de la Clinique Mayo, a prédit que, cette année, la grippe serait la pire depuis trente ans et qu’il risque d’y avoir de 50 000 à 70 000 décès. Ces chiffres sont tout à fait fantaisistes, mais ils impressionnent les gens non avertis. Cependant, les décès ou accidents n’ont pas attendu la grippe pour se produire.
La crainte de ne pas pouvoir recevoir le vaccin salvateur a généré un vent de panique qui a soufflé sur tout le territoire américain au cours du mois d’octobre. Les gens, particulièrement des vieillards, se sont précipités vers les cliniques, les hôpitaux et les centres de soins installés dans les grandes surfaces. Leurs parkings sont devenus de véritables “cours des Miracles”, avec des malades en chaise roulante ou s’appuyant sur des béquilles, certains portant un masque à oxygène, des enfants dormant enroulés dans des couvertures. Certains se sont battus pour essayer de gagner une place dans la file s’attente, d’autres se sont évanouis car la chaleur était accablante. Nombreux étaient les vieillards qui faisaient la queue devant les pharmacies ou les centres de distribution des vaccins depuis l’aube, quelques-uns dès la nuit précédente. Une femme de 79 ans est décédée après s’être cogné la tête en tombant, plusieurs personnes ont été hospitalisées après s’être évanouies.

La loterie est le moyen le plus équitable pour distribuer ces vaccins
A Bloomfield, dans le New Jersey, les officiels de la santé projettent d’enregistrer des candidatures pour une loterie, afin de trier les privilégiés qui auront droit aux 300 doses de vaccin attribuées à la ville pour les gens âgés. “La loterie est le moyen le plus équitable pour distribuer ces vaccins”, a déclaré l’un des responsables de la santé de cet Etat.
Des centaines de gens se sont bousculés dans des centres de distribution pour obtenir une dose parmi les deux ou trois cents dont disposait le magasin. Chacun possédait son ticket pour passer à son tour, certains avaient déjà tenté l’expérience en d’autres endroits. Une femme a été arrêtée en Louisiane pour avoir insulté un officier de police qui essayait de repousser la foule, environ 600 personnes, essayant d’obtenir 250 doses de vaccin.
La panique était générale. “A Kanawha, plus d’un quart des 200 000 habitants sont habitués à être vaccinés chaque année, a expliqué le Dr Kerry Gateley, directeur du centre de santé de Kanawha-Charleston Health Department. Mais cette année, seules 12 000 doses ont été disponibles.”
Sur le parking du grand magasin Kroger, dès 7 h 30 du matin, plus de 400 personnes attendaient dans une file qui disposait de 350 doses et les attribua aux gens âgés et à risque. La plupart d’entre eux étaient dans des chaises roulantes. Seulement 250 doses du vaccin étaient disponibles au supermarché Albertson’s de Tampa, en Floride, Suzanne Moore, 65 ans, chauve à cause d’une chimiothérapie, avait le n° 221 de la liste. “Je suis particulièrement concernée, j’ai un cancer et il est vital pour mon système immunitaire d’avoir cette injection.” Nous ignorions que le vaccin restaurait le système immunitaire des cancéreux, bien au contraire. D’ailleurs, le Dr Albert Schweitzer (prix Nobel en 1952) avait remarqué que les premiers cancers en Afrique étaient apparus cinq ans après les premières campagnes vaccinales.
Quant à India Rush, elle conduisait son petit-fils asthmatique, âgé de 5 ans, Marcus Smith. Tous deux étaient arrivés au magasin à 3 heures 40 du matin. “Son pédiatre n’avait plus de dose. Il va manquer la classe ou sera en retard, mais tant pis, que puis-je faire ?” Elle aussi ignore que, si le vaccin nasal multiplie par 3,53 les risques d’asthme chez les enfants, le vaccin classique n’améliore pas, non plus, les asthmatiques.
Durant cette période, les gens se bousculaient, s’accusaient les uns les autres de vouloir passer avant leur tour. Rebecca Chen a passé la nuit dans le parking du magasin Safeway à San Francisco, afin d’obtenir le vaccin pour ses parents. “Ma mère est très malade, elle a un cancer, mon père a 76 ans, a un diabète et de nombreux autres problèmes de santé. J’ai passé ma nuit, mais je leur ai probablement économisé 10 nuits à l’hôpital”, raconte Chan, 42 ans. Qu’en sait-elle ?
Les médecins n’ont pas fait grand-
chose pour calmer cette hystérie collective. Bruce Miller, 69 ans, cardiaque, a expliqué : “Mon médecin m’a confir-mé que la situation est désespérée, ils n’ont même pas les doses nécessaires pour leurs propres employés, ils n’en auront donc pas pour ma femme et moi. Nous nous sommes moqués des Russes qui faisaient la queue pour obtenir du papier toilette, mais ici les gens se battent pour obtenir un produit de santé de base.” Les médecins et les infirmières sont menacés de prison s’ils vaccinent des gens qui ne font pas partie des groupes dont la vaccination est “urgente”.
La pression des laboratoires est telle que, pour ce peuple, le vaccin est un problème majeur de santé.
A les écouter, si vous n’êtes pas vaccinés, vous allez mourir. Chacun a oublié que l’an dernier la même tactique a été utilisée alors que les vaccins étaient en surnombre. Plus tard, les Américains ont appris que le vaccin utilisé était, en vérité, inutile, car il ne correspondait pas au virus de cette année-là. Mais qu’importe ! Les laboratoires ont augmenté leur chiffre d’affaires et cela est la seule chose à retenir.

Très peu de médecins sont vaccinés contre la grippe
Médecine et enfance de novembre 1997 s’interroge : “Alors qu’ils sont d’excellents avocats de la vaccination auprès de leurs patients, les médecins ne semblent pas, en revanche, être convaincus de son utilité pour eux-mêmes.” Comme on les comprend ! Ils sont bien placés pour savoir que ce vaccin est inutile. Sans doute sont-ils au courant des résultats d’une étude faite sur 50 000 employés des postes vaccinés contre la grippe et publiée par The Lancet du 10 août 1974 : “[...] Les résultats jusqu’à présent obtenus démontrent que l’offre annuelle d’une injection du vaccin dans une vaste industrie n’a pas entraîné une réduction significative de la maladie.”
N’oublions pas l’expérience tentée en 1993 par la caisse d’assurance-maladie de Loire-Atlantique qui a voulu étendre le bénéfice de la vaccination gratuite à 43 000 assurés sexagénaires, et qui a dû arrêter l’expérience en constatant qu’à cet âge les vaccinés consultaient plus et dépensaient plus que les non-vaccinés (23 % de plus en consultations, visites, pharmacie).

Non seulement ce vaccin protège peu, mais les mises en garde provenant de médecins ou de revues médicales réputées, sont très nombreuses
D’ailleurs, Jama (vol. 263 - 1990), Pediatrics (vol 91 - 1993) et Le Concours médical (vol 116 - 1994) recommandent de faire au préalable un test cutané en milieu hospitalier sous surveillance, à proximité d’une unité de soins intensifs, avec de l’adrénaline à portée de main et un personnel médical et paramédical entraîné, ce qui n’est jamais fait, mais prouve la dangerosité du vaccin.
Nous ne pouvons donc être surpris d’apprendre que, dans un établissement médico-social de Zurich, 31 personnes sont décédées de la grippe en janvier 1998. La plupart avaient été vaccinées à l’automne (cf. Le Quotidien du médecin, 13 février 1998). Le vaccin aurait-il un rapport avec ces décès ? 31 personnes décédant à la même époque, dans le même établissement, relève d’une “curieuse” coïncidence !
Le Dr C. Knippel, de Gennevilliers, a été sollicité à plusieurs reprises par des entreprises pour organiser des campagnes de vaccination antigrippale, et Le Concours médical a publié le 12 octobre 1996 sa réponse : “J’ai réfléchi avec ces données sur la vaccination antigrippale du sujet normal : il s’agit d’une vaccination contre une maladie non mortelle qui est appelée à être répétée tous les ans, c’est-à-dire qui va stimuler, de façon répétée sur des dizaines d’années, des cellules très proches, et je pense qu’on ne peut exclure le risque d’un “échappement” aux régulations physiologiques de la multiplication, soit le risque d’une prolifération non limitée de cellules immunocompétentes.”
Il convient de rappeler l’échec du vaccin contre la grippe porcine, en 1976, aux Etats-Unis. A la suite du décès d’un jeune soldat, la panique a été exploitée et la vaccination brandie comme le seul remède salvateur. Aussi a-t-on pratiqué une vaccination massive sur quarante millions de personnes. Ce fut pour le président Ford un heureux coup électoral. Cependant, on dénombra très rapidement une centaine de morts et plus de 400 cas de paralysie type Guillain-Barré. La campagne fut aussitôt suspendue et les Américains découvrirent le scandale. Outre les cas officiellement déclarés, le vaccin provoqua 1 300 réactions adverses telles que de sévères complications neurologiques, des maladies de Parkinson, des inflammations articulaires et de multiples scléroses. Or, les milieux officiels étaient parfaitement au courant de ces dangers autant que de l’inefficacité du vaccin. “Ils ont menti depuis le début en affirmant que le vaccin était efficace, alors qu’ils n’en avaient aucune preuve”, constatait le Dr Hermann dans le National Inquirer du 2 janvier 1977, qui relata toute l’affaire.
Entre le 9 et le 20 janvier 2004, 17 personnes âgées de plus de 90 ans ont manifesté des symptômes pulmonaires disparates, et 9 d’entre elles sont décédées, victimes de la grippe. Or, elles avaient toutes été vaccinées.
Philippe Blanchard, directeur de la Ddass, n’a rien trouvé de mieux à dire à ce sujet que “chez les personnes âgées, le vaccin est peu actif”. Nous sommes ravis de l’apprendre, étant donné les campagnes éhontées faites en sa faveur, mais s’il est “peu actif” pour protéger de la grippe, il est particulièrement actif pour tuer en toute légalité.
De toute évidence, le vaccin contre la grippe est une affaire strictement commerciale.
Heureusement, l’affaire Chiron risque d’épargner à 50 millions d’adultes et d’enfants de recevoir 25 microgrammes de mercure, soit 250 fois la dose estimée limite avant d’agresser le système nerveux.
Il faudra surveiller les cas de grippe de l’année 2005 pour voir si ce manque de vaccin aura un effet sur la santé de la population. Normalement, les cas et les décès devraient doubler. Peut-être aurons-nous des surprises.
Une autre question se pose : avant le retrait des doses contaminées, Chiron avait envoyé en août, aux Etats-Unis, 6 millions de ces doses, qui sont maintenant stockées dans les hangars des distributeurs, en quarantaine, mais hors contrôle des autorités. Cependant, Norman Baylor, qui dirige un département de vaccin de la FDA, a confirmé que 27 cargaisons sur les 60 envoyées par Chiron ont été mises en circulation avant la découverte de la contamination. On ne sait pas exactement combien de doses peuvent être produites à partir de chaque cargaison.
Sylvie SIMON

La vaccination antitétanique



La vaccination antitétanique

Depuis deux cents ans, les vaccinations ont toujours été empiriques et non scientifiques. Cette technoscience nous a conduits à utiliser des produits dangereux et incertains. Pourtant, les vaccinations, progressivement, sont devenues miraculeuses au regard des individus et des médecins. Nous avons créé les conditions nécessaires pour en faire une religion mondiale. Se serait-on trompé, nous aurait-on trompés ?
Les partisans des vaccinations, par exemple, depuis plus de soixante-dix ans, nous affirment que la vaccination antitétanique est efficace à 100 %. Pour eux, les tétanos ont lieu uniquement chez les non-vaccinés. Ce discours endoctrineur et moralisateur n’est pas digne de la science médicale. Cette fausse science, cette nouvelle religion nous est imposée de plus en plus autoritairement, avec arrogance et intimidation.

La vaccination antitétanique est-elle efficace ?
Cette vaccination ne sert strictement à rien, elle est le résultat d’une monumentale erreur, elle ne nous protège pas, je vais vous expliquer pourquoi.
Le bacille du tétanos appelé Clostridium tetani est une bactérie anaérobie stricte. Ceci veut dire que ce bacille ne peut vivre que dans un milieu privé d’air, c’est-à-dire privé d’oxygène. Dans un tissu sain, irrigué, oxygéné, le bacille du tétanos meurt.

Peut-on avoir une action des anticorps antitoxine dans un tissu en anaérobiose ?
Absolument pas, puisque le système immunitaire est dans le sang un milieu oxygéné. Le transport des anticorps, le langage immunitaire, les lymphocytes producteurs d’anticorps, tout le système immunitaire par anticorps se trouve dans la circulation sanguine. Les anticorps sont emmenés vers le foyer infecté par la circulation sanguine. Là où il y a des anticorps, milieu aérobie, il ne peut y avoir des bacilles du tétanos, milieu anaérobie.
Nous avons affaire à deux mondes totalement hermétiques l’un par
rapport à l’autre. Le monde aérobie des anticorps, le monde anaérobie des bacilles tétaniques.
La meilleure preuve est que, après un tétanos guéri, il n’y a jamais d’anticorps antibactériens ou antitoxines dans le sang des convalescents. Ceci prouve que les bacilles, la toxine, ne rentrent jamais en contact avec le système immunitaire. Nous avons donc bien une vaccination placebo.
Les partisans des vaccinations vont m’objecter que la vaccination n’est pas dirigée contre le bacille, mais contre sa toxine. La toxine fabriquée dans la plaie anaérobie, par le microbe, va devoir quitter la plaie et rejoindre le système nerveux central, elle va donc sortir de la plaie et se retrouver alors dans un milieu aérobie. Elle peut donc être attaquée par le système immunitaire.

Est-ce que la toxine peut être attaquée par les anticorps lorsqu’elle quitte le milieu anaérobie ?
Hélas, pas de chance pour les vaccinalistes convaincus. La toxine chemine de la plaie anaérobie au système nerveux central (la tête) dans les nerfs, à l’intérieur des nerfs. C’est là aussi un milieu inaccessible aux anticorps. Tout ce qui chemine dans les nerfs (toxine, virus, etc.) est à l’abri du système immunitaire. C’est pour cela qu’après un tétanos guéri il n’y a jamais d’anticorps antitoxine.
Nous avons donc bien une vaccination placebo. Tout le long de sa migration, la toxine est à l’abri des anticorps.
Il faudrait que les vaccinalistes se posent enfin les bonnes questions. Bien que cela soit impossible comme nous venons de le voir, admettons que la toxine puisse être neutralisée par les anticorps. Que se passerait-il ?
Le système immunitaire est impuissant vis-à-vis du bacille puisqu’il est dans sa plaie anaérobie, aussi, seule la toxine serait neutralisée. Les anticorps vont rencontrer la toxine et former des complexes antigènes-anticorps, mais le bacille tétanique va encore produire de la toxine puisqu’il n’est pas attaqué, et de nouveaux complexes antigènes-anticorps vont être produits. Ceci va nous amener rapidement à une surcharge en complexes antigènes-anticorps, donc à des dégâts irréversibles pour le malade et rapidement à la mort. Heureusement que cette vaccination ne sert à rien, qu’il n’y a pas de contact entre la toxine et les anticorps, car cela se solderait par la mort systématique des malades.
Nous voyons donc bien que ce vaccin est totalement inutile, qu’il n’a aucune action. C’est de la poudre de perlimpinpin. Que vous soyez vacciné ou non vacciné vous avez les mêmes risques d’attraper le tétanos quand les conditions locales d’anaérobioses sont présentes.

Les vaccinalistes attribuent la baisse du tétanos à la vaccination et crient victoire. A quoi est due cette baisse (moins de trente cas de tétanos par an) ?
La baisse du nombre de tétanos est due essentiellement à la chirurgie et à l’emploi des antibiotiques.
La chirurgie est là pour parer la plaie, enlever les parties nécrosées et les échardes, supprimer les parties en anaérobiose et ainsi revasculariser
la plaie.
Les antibiotiques ont pour fonction de supprimer les surinfections par des bacilles pyogènes gros consommateurs d’oxygène. Ces bacilles favorisent la chute du potentiel d’oxydoréduction qui aide à l’installation du tétanos. La toxine tétanique est sécrétée dans le but d’augmenter l’ischémie locale, c’est-à-dire renforcer l’anaérobiose. Hélas pour les malades, ce sont tous les muscles du corps qui sont tétanisés.
Nous comprenons pourquoi il existe des tétanos sur des grands brûlés, alors que ceux-ci n’ont visiblement pas eu de contact avec des spores tétaniques au moment de leur brûlure. Des spores présentes chez les individus avant leur brûlure, résistantes à la chaleur, trouvent des tissus présentant après la brûlure des conditions locales d’anaérobioses. Ces parties ne sont plus vascularisées, le tétanos éclate.
Nous comprenons aussi pourquoi le tétanos néo-natal est toujours mortel. Les tissus souillés par la coupure du cordon ne peuvent retrouver une vascularisation salvatrice. La ligature empêchant tout retour possible de la vascularisation.
En résumé, nous avons un microbe et sa toxine qui sont à l’abri des anticorps dans la plaie tétanigène, et une toxine à l’abri des anticorps dans les nerfs. Les anticorps antitoxine vaccinaux ne sont donc d’aucune utilité. Ce vaccin doit être abandonné rapidement, puisqu’il ne sauve personne.
L’étude de cette vaccination, fleuron de la médecine, la plus utile et la plus indispensable de toutes pour les partisans des vaccinations, se révèle complètement inutile. Malheureusement, il en
est de même pour d’autres vaccinations et peut-être bien toutes les vaccinations. Je pense qu’il n’y a pas de vaccinations possibles contre une bactérie, quelle que soit la bactérie, lorsque les conditions locales sont réunies. La maladie éclate quel que soit le statut immunitaire du malade.

Réfléchir sur la face cachée des vaccinations
Pour les virus, c’est un peu plus
compliqué que pour les bactéries, mais l’action des vaccins antiviraux n’est pas plus satisfaisante et très dangereuse pour la santé des individus. Il est temps de réfléchir avant d’agir et d’étudier enfin toute la face cachée des vaccinations. Les vaccins ne sont pas des produits anodins. Ils contiennent quantité d’impuretés (virus étrangers, sérum de veau, produits chimiques, métaux lourds). Les vaccins à virus vivants ne peuvent pas être stérilisés puisque cela détruirait l’action du virus vaccinal. Nous ne savons donc pas ce que nous injectons. Etudions ensemble les effets néfastes des vaccinations (effets secondaires), ne nions plus ces effets, et nous aurons fait un grand pas pour la santé des individus. L’avenir de nos enfants vaut bien que l’on se mobilise.
Dr Jean MERIC

Les vaccinations menacent-elles notre équilibre biologique interne ?



Les vaccinations menacent-elles notre équilibre
biologique interne ?


La Ligue nationale pour la liberté des vaccinations a permis à un enfant de Strasbourg, paralysé à la suite d’une vaccination antipolio, de gagner un procès en indemnisation. L’affaire était mal engagée puisque le virus retrouvé à l’analyse et déclencheur de la paralysie était un virus Coxsackie, normalement et en temps ordinaire non pathogène et, surtout, absent du vaccin injecté qui comportait les virus de type A, B, C. L’expert a admis que le vaccin avait provoqué un bouleversement de l’équilibre biologique interne du vacciné et que ce virus, en général présent dans l’intestin et non pathogène, l’était devenu et avait provoqué cette paralysie.
Ce qui m’amène à la réflexion suivante : en 1978, date depuis laquelle nous avons les chiffres, on comptabilisait annuellement en France 2 061 cas de méningite (appelée à l’époque cérébro-spinale). Ce nombre de cas de méningites a régressé sans vaccination à 348 cas en 1993, il a stagné ensuite pendant trois ans (364 cas en 1996), pour reprendre une ascension rapide et arriver à doubler six ans après (718 cas en 2002).
Que s’est-il passé entre 1993 et 1996 ? On a vacciné presque la moitié de la
population française contre l’hépatite B. Bien sûr, pour le milieu officiel cela ne serait certainement qu’une coïncidence ! Il est remarquable que de grandes campagnes de vaccination menées contre les méningites n’empêchent pas le nombre de méningites d’augmenter malgré tout. Il est vrai que l’on a également remarqué que les campagnes de vaccination contre les méningites de différents types tendent à faire muter les agents responsables en méningocoques de types B. Ce type de méningites B représente 65 % du total, mais vous en entendez rarement parler, car il n’existe pas de vaccin pour ce type de méningites. Pour mémoire, les enfants reçoivent entre la naissance et 6 ans l’injection de plus de 36 antigènes : on peut donc penser que le développement des maladies nouvelles chez les enfants n’est pas sans relation avec cette manie vaccinale.
Jean-Marie MORA,
président de la Ligue

Introduction de la vaccination antiméningocoque C en France



Introduction de la vaccination 
antiméningocoque C en France

Mise en place
Il n’est évidemment pas question de nier la gravité d’une infection à méningocoques mais, lorsqu’on parle de santé publique, il faut, avant de se lancer dans une campagne généralisée de prévention, en évaluer la pertinence en tenant compte non seulement de cette gravité mais aussi des dégâts collatéraux que pourra produire la vaccination en raison de ses effets secondaires.
Compte tenu du précédent relatif à la vaccination contre l’hépatite B, on peut légitimement s’interroger sur la spontanéité de la médiatisation de l’augmentation des infections à méningocoques. N’y a-t-il pas eu une mise en scène savamment organisée s’appuyant sur le marché de l’angoisse pour faire accepter plus facilement la vaccination ?
En effet, les autorités de santé anglaises ont décrété, en 1999, la généralisation de la vaccination contre le méningocoque C à l’ensemble de la population âgée de moins de 18 ans. Une diminution de l’incidence des méningites de type C a été constatée chez les nourrissons de moins d’un an et les adolescents de 15 à 17 ans, mais aucune information n’est donnée concernant les enfants de 1 à 14 ans.
Emboîtant le pas (?) aux autorités anglaises en novembre 2000, le Conseil supérieur d’hygiène bruxellois,
constatant une élévation de l’incidence des méningites à méningocoques (notamment de type C), envisageait de modifier la politique vaccinale. De fait, le vaccin contre la méningite C est devenu gratuit en Belgique pour qu’il soit plus facilement accessible à tous.
Au vu de ces données, le président du Comité technique des vaccinations (français) a constitué un groupe de travail chargé de présenter, à ce comité, un projet de recommandations afin qu’il puisse se prononcer sur la mise en place d’une vaccination de masse contre la méningite C en France. Le groupe de travail a donc sollicité l’unité de pharmacovigilance de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) pour évaluer les données de pharmacovigilance relatives aux vaccins conjugués de type C. La date de remise du rapport était fixée au 30 octobre 2001 et la synthèse des données de tolérance du vaccin devait être présentée au Comité technique des vaccinations le 13 décembre 2001.
Le groupe de travail ayant émis un avis favorable, l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Meningitec a été délivrée le 10 janvier 2002, la veille de la décision de lancer la campagne de vaccination dans le Puy-de-Dôme.
Dans ce contexte, les cas de méningite recensés dans le Puy-de-Dôme durant les mois précédents n’ont-ils pas constitué l’occasion rêvée pour faire un essai grandeur nature de ce nouveau vaccin, avant de le généraliser à l’ensemble de la France ? Le recours aux médias a été une fois de plus très efficace. Ce procédé rappelle tout à fait celui préconisé, dans les années 1950, par un médecin dans Le Concours médical à propos de l’affolement de la population lors de l’épidémie de variole à Vannes : “[l’affolement] aura eu au moins l’immense avantage de faire d’un acte obligatoire, imposé par la contrainte, un acte médical spontanément réclamé par le patient qui, sous l’influence d’une peur millénaire, en a compris tout soudain la valeur et l’intérêt. Le ministère de la Santé aurait peut-être intérêt, pour lancer, de temps à autre, telle ou telle vaccination, à créer fort astucieusement, avec l’aide inconsciente de la grande presse, de tels courants d’opinion.”
Effets secondaires
Quelles sont donc les données de la pharmacovigilance qui ont conduit le Comité technique des vaccinations à programmer cette campagne de vaccination ?
Deux types de données sont à considérer, telles qu’elles figurent dans un document du 30 octobre 2001 émanant de la Direction de l’évaluation des médicaments et des produits biologiques (unité de pharmacovigilance).
1. Les données post-marketing (traduisez après mise sur le marché !) concernent la période allant du 15 octobre 1999 au 15 avril 2001 et proviennent du laboratoire fabriquant ce vaccin (Wyeth Lederle) qui se trouve donc être juge et partie.
Pendant ces dix-huit mois, plus de 19,2 millions de doses de vaccins ont été commercialisées. Plus de 7 400 effets secondaires ont été rapportés, dont 860 graves (*). Le laboratoire peut ainsi annoncer que le taux des effets secondaires est de 0,03 % et celui des accidents graves de 4,4 pour 100 000. Ces calculs sont parfaitement exacts. Néanmoins, le tableau s’assombrit quand on entre dans le détail des complications graves. Les voici, tels que fournis par l’unité de pharmacovigilance :
• 21 décès dont 8 de mort subite dunourrisson, avec le commentaire suivant : “Pour la majorité des cas, l’imputabilité du vaccin a été jugée douteuse de par l’existence de facteurs confondants (association vaccinale, maladie sous-jacente)”. Qu’est-ce à dire pour les autres cas minoritaires ? En tout état de cause, pourquoi innocenter le Meningitec parce qu’il y avait une maladie sous-jacente ou une autre vaccination ? Le Meningitec a très bien pu être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et, sans lui, la mort subite ne se serait pas produite.
• Plus de 80 cas d’hypersensibilité dont 28 réactions anaphylactiques.
• 19 cas de bronchospasmes dont 3 graves (délai moyen d’apparition : 2,2 jours après la vaccination).
• 24 cas d’érythème polymorphe dont 5 graves (délai moyen : 4,9 jours).
• 188 cas de pétéchies et/ou purpura dont 107 graves (délai : 1 jour).
• 8 cas de bradycardie dont 6 graves (délai : 1 jour).
• 15 cas d’apnée dont 14 graves (délai : 1,3 jour).
Le rapport conclut : “Au vu de ces données, l’évaluation du profil de tolérance semble satisfaisant” (sic).
2. Les données de tolérance avant mise sur le marché : ces données sont issues de 11 études cliniques conduites chez les nourrissons, les jeunes enfants (3-5 ans) et l’adulte (18-44 ans), incluant 3 700 sujets. Il a été observé :
• 10 décès dont 5 morts subites, 2 homicides, 1 anomalie métabolique, 1 leptoméningite bactérienne aiguë et 1 maladie cardiaque congénitale (il est curieux d’inclure dans une telle étude un nourrisson porteur d’une malformation !). Si on écarte ce cas et les deux homicides, il reste 7 décès dont, une fois encore, l’imputabilité a été jugée douteuse. Pourtant, là encore, la vaccination a sans aucun doute été le facteur déclenchant.
• A ces décès, s’ajoutent une dizaine (sans plus de précision) d’évènements indésirables graves chez les nourrissons, dont l’imputabilité a été jugée plausible, concernant essentiellement des convulsions.
Si l’on fait le bilan de ces études cliniques, on peut retenir 7 décès et 10 autres accidents graves, soit 17 effets secondaires graves pour 3 700 sujets, soit 459 accidents graves pour 100 000 vaccinés, soit 100 fois plus que ce qu’annonce la pharmacovigilance sur la foi des données du laboratoire (4,4 pour 100 000). Ces résultats correspondent exactement à ce que diverses autorités de santé affirment depuis longtemps, notamment la FDA aux Etats-Unis, à savoir que la pharmacovigilance ne recense que 1 % des effets indésirables.
Qu’a-t-on dit aux parents ?
Il faut reconnaître que, pour la pre-mière fois, les autorités ont pris la peine d’adresser un courrier aux parents pour expliquer ce qu’était la méningite à méningocoques, le vaccin contre la méningite C (il n’en existe pas pour la méningite B, plus courante chez nous), et pour donner une liste de quelques effets secondaires. L’accord des parents était demandé, ce qui pouvait être considéré comme un consentement éclairé. Encore aurait-il fallu que ceux-ci soient au courant de tous les effets secondaires observés, notamment des effets les plus graves. Or, la liste s’est limitée aux effets suivants :
•Pour les effets observés au cours des études précédant la mise sur le marché : rougeur au site d’injection, gonflement, sensibilité à la pression, irritabilité, fièvre, perte d’appétit, diarrhée, vomissements, pleurs, somnolence, maux de tête. Ce n’est déjà pas mal, mais rien n’est annoncé
concernant les décès.
• Pour les effets recensés par la pharmacovigilance après mise sur le marché : convulsions, et une série d’effets qualifiés de très rares comme augmentation de la taille des ganglions, allergie (parfois anaphylaxie), vertige, syncope, picotements, démangeaisons, éruptions cutanées, urticaire, vomissements, nausées, diminution du tonus musculaire, douleur des articulations. La liste est longue mais rien n’est dit sur les purpuras, les bronchospasmes, les apnées ni surtout sur les décès.
Quant aux médias, ils ont fidèlement rapporté le taux d’accidents graves de 4,4 pour 100 000 vaccinés, établi d’après les données du laboratoire, mais se sont bien gardés de parler des décès et des résultats des études cliniques précédant la commercialisation du vaccin.
L’information des parents n’a donc pas été “loyale, claire et appropriée sur les risques graves [même si] ces risques ne se réalisent qu’exceptionnellement”, comme le prescrivent les arrêts de la Cour de cassation des 25 février et 14 octobre 1997 et l’arrêt du Conseil d’Etat du 5 janvier 2000.
Deux médecins courageux sont intervenus sur TF1 pour tenter de montrer qu’on ne disait pas toute la vérité sur les risques de cette vaccination. Peu de jours après, cette intervention fut contrecarrée par une déclaration selon laquelle, contrairement au bruit qui courait, il n’était observé aucun effet secondaire. Statistiquement, cette affirmation ne peut pas correspondre à la réalité. Compte tenu des faits rapportés ci-dessus, si l’on vaccine 70 000 ou 80 000 sujets, il doit nécessairement se produire des dizaines d’effets indésirables graves.
A cela, il faut ajouter les risques inhérents au mode de fabrication du vaccin qui est produit en Angleterre avec utilisation de sérum foetal de veau. La France refuse la viande anglaise mais importe pour ses enfants des vaccins fabriqués avec des produits bovins, même si le sérum foetal provient de Nouvelle-Zélande (aucun pays ne pouvant se dire aujourd’hui indemne de vache folle).
Enfin, comme la plupart des vaccins, Meningitec contient de l’aluminium dont on sait que l’accumulation peut conduire notamment à cette maladie musculaire nouvellement identifiée et très invalidante : la myofasciite à macrophages.
L’avenir nous dira si ces vaccinations de l’année 2002 ont servi de test pour une extension à l’ensemble de la France. Si cela devait être le cas, le calendrier vaccinal des nourrissons, déjà ahurissant, deviendrait complètement démentiel. Eh bien, en cette fin 2004, de nombreux pédiatres incluent effectivement, à la série déjà longue des vaccins pour les nourrissons, le vaccin contre la méningite C et celui contre le pneumocoque. Nul doute qu’ils finiront par apparaître au calendrier vaccinal comme vaccins recommandés.

Vaccination contre la méningite C



Vaccination contre la méningite C
Un exemple de faux consentement éclairé

Nous reprenons dans cet article les faits qui se sont produits en 2001-2002 en Auvergne puis dans le sud-ouest de la France où de larges campagnes de vaccination ont été entreprises après que les médias aient créé un véritable vent de panique.

La maladie
Une méningite est une inflammation des méninges (membranes enveloppant le système nerveux) se traduisant notamment par une raideur de la nuque, de violents maux de tête et des vomissements. Dans leur grande majorité, les méningites sont d’origine virale, les méningites bactériennes ne représentant chez l’enfant que 6 % de l’ensemble. Diverses bactéries peuvent entraîner une méningite : pneumocoques, bacille tuberculeux, listeria, bactéries Hæmophilus (notamment Hæmophilus influenzæ de type B), méningocoques (dont il existe 5 types : A, B C, W et Y).
Une partie de la population (parfois jusqu’à 20 % à 30 %) est porteuse, de façon plus ou moins transitoire, de méningocoques au niveau du rhinopharynx. Le déclenchement de la maladie est lié au degré d’immunité du sujet, immunité qui se développe au cours des vingt premières années de la vie par le contact avec une bactérie voisine du méningocoque qui partage avec lui des molécules antigéniques. Le risque de la maladie est lié au manque d’activité bactéricide du sérum dû à l’absence de certains composants du complément indispensables pour détruire les bactéries. Cette anomalie touche un individu sur 1 000. (Tous ces renseignements sont tirés du manuel Principes de médecine interne, de Harrison.)
L’incidence des méningites à méningocoques est de l’ordre de 1 pour 100 000 habitants et par an, ce qui signifie qu’il en survient plusieurs centaines de cas, chaque année, en France (mais qui sont en majorité du type B !).
Les vaccins
Les vaccins utilisés jusqu’à la fin des années 1990 étaient composés d’un polyoside de l’enveloppe des méningocoques de type A et C. Très utilisés en Afrique (où le type A est prédominant), leur efficacité est discutable selon l’avis de l’OMS elle-même qui déclarait dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire du 10 septembre 1999 : “L’efficacité du vaccin du groupe A chez les enfants de moins d’un an n’est pas nette. Chez les enfants âgés de moins de deux ans, les vaccins du groupe C n’ont pas de pouvoir immunogène fiable et, si on les administre à des enfants en bas âge, ils peuvent affaiblir au cours des années la réponse aux antigènes du groupe C.”
Le même problème s’était posé pour les premiers vaccins anti-Hæmophilus qui ont été remplacés par des vaccins dits conjugués, contenant un poly-oside d’enveloppe combiné à la toxine tétanique.
La même méthode a été utilisée pour la mise au point du nouveau vaccin Meningitec dans lequel le polyoside d’enveloppe du méningocoque C est associé à une protéine du bacille diphtérique et adsorbé sur phosphate d’aluminium.
Le schéma de vaccination ne comporte qu’une seule injection pour les adultes, les adolescents et les enfants de plus d’un an. Les pauvres nourrissons de moins d’un an doivent par contre recevoir 3 injections, ce qui semblerait indiquer que le pouvoir immuno-gène de ce vaccin est faible et/ou que leur système immunitaire n’est pas encore en état de répondre de façon
satisfaisante.

Les effets secondaires du vaccin contre l’hépatite B



Les effets secondaires
du vaccin contre l’hépatite B


Marc Girard est docteur en médecine, conseil en pharmacovigilance et pharmaco-épidémiologie, expert près la cour d’appel de Versailles. C’est lui qui connaît le mieux le “scandale du vaccin contre l’hépatite B”, car il a travaillé des centaines d’heures sur ces dossiers plus ou moins secrets auxquels il a eu accès.

Vous êtes l’un des rares experts à avoir vu l’intégralité des documents concernant les effets secondaires du vaccin antihépatite B. Sans rompre le secret de l’instruction, pouvez-vous nous dire s’il est vrai que cette vaccination aurait généré la plus grande série d’effets indésirables recueillis par la pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974 ?
Je n’ai peut-être pas vu “l’intégralité” des documents, mais j’ai passé des milliers d’heures sur ce dossier et je pense sincèrement être la personne au monde qui a le plus travaillé sur cette question. Cette apparente forfanterie se justifie d’une bien évocatrice façon : à chaque fois que, dans la littérature internationale, je lis un article sur le sujet, je n’apprends rien alors que me saute immédiatement aux yeux ce qui a échappé aux auteurs de l’article. A l’inverse, je viens de passer un week-end à écrire un article pour une revue internationale, lequel a suscité chez les éditeurs qui l’ont immédiatement accepté le projet d’écrire un éditorial d’accompagnement soulignant l’intérêt de mes observations.

Le propos concernant “l’une des plus grandes séries” est textuellement tiré du rapport Dartigues (février 2002) et apparaît compatible avec plus de vingt ans d’expérience en pharmacovigilance. Ce simple constat arithmétique est hautement préoccupant pour un traitement à visée simplement préventive.

Que pensez-vous des dizaines de rapports d’expertise dont les rédacteurs ne déclarent pas leurs liens d’intérêt avec les laboratoires et de la conséquence de ces liens sur leurs conclusions ?
A l’heure où je parle, il est documenté qu’un membre du conseil scientifique de l’Afssaps a accepté de nombreuses missions judiciaires (dans lesquelles la responsabilité du vaccin n’est guère envisagée) sans révéler qu’il avait des liens professionnels avec l’assureur d’un des fabricants, c’est-à-dire l’instance qui succomberait effectivement s’il était fait droit aux demandes des victimes. En parallèle, il est non moins patent qu’aucun des 200 experts désignés au civil dans des espèces gouvernées par le principe sacré du contradictoire n’a eu l’idée d’informer les juges qu’aux termes mêmes de la réglementation en vigueur les rapports de l’Afssaps (qui sont cités dans toutes les expertises comme preuve de l’innocuité du vaccin) ont été rédigés “en commun” avec les fabricants – pourtant partie dans chaque procès. Enfin, alors que je n’ai jamais dissimulé que je travaillais pour l’industrie pharmaceutique, que j’en suis fier et que je suis le seul des experts désignés à avoir pris l’initiative d’une déclaration spontanée d’intérêts, les fabricants ont obtenu une série sans précédent de décisions judiciaires me récusant, au point que, dans chaque nouvelle affaire, ils en sont désormais à se référer à “l’autorité de la chose jugée”.
La conclusion – préoccupante – qui semble découler de ce triste constat, c’est qu’il ne semble pas y avoir place dans le débat pour les experts qui n’ont rien à cacher.

Dans vos déclarations concernant cette expertise, sans rien divulguer du secret de l’instruction, vous avez mentionné un centre de pharmacovigilance qui recense certains cas “avec des bâtons et des croix”, et dispose d’outils relevant de “l’âge de pierre informatique”. Est-ce aussi lamentable que vous le laissez penser ?
Ce constat a été diffusé par la presse en novembre 2002, après remise au juge d’un pré-rapport dont j’étais l’auteur : il est parfaitement compatible avec l’expérience des pratiques informatiques de la pharmacovigilance française, qui sont notoirement préhistoriques. Un tel
constat a été indirectement confirmé par un récent rapport de la Cour des comptes qui s’est étonnée que l’Afssaps soit incapable, malgré des moyens considérables, de mettre sur pied une base de données si peu que ce soit opérationnelle.

Les pouvoirs publics campent sur leur position et se retranchent toujours derrière la notion bénéfice-risque mais sans jamais être très précis. Ainsi, le
Dr Lévy-Bruhl a déclaré que si on vaccinait une cohorte de 800 000 enfants de 11-12 ans contre l’hépatite B : “on pourrait faciliter l’apparition de 1 ou 2 cas de SEP”, tandis qu’en ne les vaccinant pas : “il y aura entre 3 et 29 hépatites fulminantes, 12 à 147 cas de cirrhoses et 12 à 30 cancers du foie”. Comment un “expert” peut-il employer le conditionnel pour la survenue de scléroses en plaques qu’il considère comme hypothétiques alors qu’il emploie le futur au sujet de complications qu’il considère comme étant certaines, tout en donnant des chiffres farfelus d’une insupportable imprécision. On avance aussi 140 000 personnes contaminées par l’hépa-tite B par an. Etes-vous d’accord avec ce chiffre ?

Dans toutes mes expertises, j’ai qualifié “l’étude” de Lévy-Bruhl et coll. de “cuisine épidémiologique” : lorsque l’on aperçoit les spécialistes de la veille sanitaire s’adonner à de telles oeuvres, l’on ne peut s’étonner qu’ils soient passés à côté de 15 000 décès en 15 jours durant l’été 2003 (alors, soit dit en passant, que le problème central de savoir si les victimes de la canicule étaient effectivement des vieillards a été purement et simplement évacué du débat : tout porte à croire qu’il y avait une proportion significative de sujets plus jeunes).
Quoique les données sur l’épidémiologie de l’hépatite B soient regrettablement pauvres dans notre pays, on ne doit pas dénombrer plus de 2 000-3 000 contaminations par l’hépatite B annuellement, en grande partie chez des personnes qui ont adopté des comportements à risque. Ce nonobstant, l’évolution est majoritairement bénigne.
Diverses sources publiées accréditent que la France est dans le peloton de queue des nations en matière de prévention dans les populations à risque ce qui ne manque pas de poser un intéressant problème de démocratie : a-t-on le droit de prendre en otage les bébés qui ne sont pas à risque pour compenser les insuffisances de la prévention chez ceux qui sont à risque ? La réponse est évidemment “non” quand on n’a même pas pris la peine d’informer les parents de cet enjeu, et encore moins des risques iatrogènes du vaccin.

Vous critiquez particulièrement le GenHevac de Pasteur et avez déclaré lors d’une émission sur la Cinq qu’il a été refusé dans les autres pays. Dans son ouvrage Vaccinations, les vérités indésirables, Michel Georget a signalé que “[...] plusieurs gènes du SV 40 sont utilisés dans le processus de fabrication du vaccin GenHevac B Pasteur”. Êtes-vous au courant ?
Je ne pense pas avoir dit qu’il avait été “refusé”, mais que, objectivement non commercialisé ailleurs qu’en France, il avait dû l’être à moins que, trop conscient des déficiences du dossier, le fabricant n’ait jamais tenté l’épreuve d’un enregistrement international dans des pays de niveau sanitaire équivalant au nôtre. Cette constatation est celle d’un spécialiste du médicament qui, au fait des pratiques réglementaires et commerciales internationales, s’étonne que cette spécialité soit restée confinée à notre pays : elle ne présuppose rien quant aux motifs réels de ce nouveau French paradox.

Que penser de l’étude de Zipp et coll. de 1999, initialement rejetée par l’Afssaps à cause de ses incohérences, mais retenue par le rapport Dartigues et qui a subrepticement été ré-intégrée dans toutes les investigations ultérieures, dont la plus récente date de quelques jours seulement.
Pour le spécialiste, divers éléments convergents amènent à considérer cette étude comme à la limite du faux caractérisé. Ce nonobstant, je me suis toujours attaché à épargner aux juges les évaluations de spécialistes : dans son communiqué de février 2000, l’Afssaps estime que cette investigation doit être écartée ; dans toutes les interventions ultérieures de l’administration sanitaire, celle-ci est réintégrée comme si de rien n’était. Cette contra-diction – il y en a d’autres – suffit à démontrer ce qu’il faut bien appeler une inquiétante mauvaise foi.

Pouvez-vous commenter la courbe des données de la CNAM qui montre
bien que l’augmentation des scléroses a commencé en 1995, alors que pour les services de santé, ces chiffres ne sont pas significatifs. Et, de toute manière, les experts estiment que les augmentations, qu’ils ne peuvent nier, sont dues au seul fait qu’on ne sait les diagnostiquer que depuis peu de temps.

Je n’ai pas entendu cet argument du diagnostic récent, mais plutôt celui des ventes d’interféron, qui justifieraient l’augmentation des prises en charge : ce serait plus convaincant si les responsables sanitaires n’avaient pas attendu que je mette la main sur ces courbes pour en nier la portée.

Savez-vous combien il y a de plaintes au total, au pénal comme au civil ?
On me dit qu’il y a deux cents experts désignés au civil, en général dans des collèges de trois ; je pense qu’il doit y avoir environ 200 plaintes au civil. Ce n’est pas moi qu’il faut venir
consulter pour les statistiques du pénal. Vous omettez les plaintes dans le cadre de l’article 3111-9 du Code de la santé publique (professionnels) et les litiges de la Sécurité sociale.
Il ne faut pas oublier que nombre des personnes présentant une complication postvaccinale n’ont ni l’énergie ni l’argent pour se lancer dans une procédure. L’espèce aura illustré, caricaturalement, “l’inégalité des armes” entre parties et ses conséquences sur la dynamique du procès. Par exemple, tous les arguments employés à mon encontre par les fabricants en vue d’obtenir ma récusation peuvent être réutilisés, et amplifiés, à l’égard de tous les experts désignés en remplacement, de telle sorte que le système judiciaire pourrait se trouver paralysé et renvoyé, de la sorte, à ses contradictions : mais les victimes n’en ont ni la force, ni les moyens.
Je forme des voeux pour que cette histoire catastrophique ait une profonde influence sur la jurisprudence des affaires de santé publique.

Quel est, à votre avis, la durée de protection du vaccin ? Actuellement, tous les “ténors” de la vaccination clament que les nourrissons vaccinés seront protégés à vie, alors que le personnel de santé doit subir des rappels tous les cinq ans. Cela est incohérent.
Une des caractéristiques les plus significatives de ce vaccin, c’est qu’on a les idées très vagues sur la durée de protec-tion qu’il confère. A l’origine, même le marketing des fabricants n’osait se donner le ridicule d’accréditer un risque chez le nourrisson, la rationalité (si l’on peut dire) de la vaccination précoce ayant été définie comme suit : on
les vaccine une première fois quand on les a sous la main (via la PMI) et le rappel à l’adolescence les immunisera à vie. C’était déjà psychédélique, mais l’annulation du rappel par Kouchner en 1998, a fait s’écrouler cette apparente rationalité. Aujourd’hui, compte tenu des hypothèques documentées qui pèsent sur la durée de l’immunité, il n’est même pas certain que lorsqu’ils arriveront à l’âge supposé “à risque”, les nourrissons vaccinés seront effectivement immunisés : ils auront néanmoins été exposés à toutes les complications de la vaccination. [Lesquelles, déjà ? C’était juste pour voir si vous suiviez]

Pour en revenir aux nourrissons, on affirme qu’il n’y a aucun accident neurologique chez eux puisque leur myéline n’est pas encore formée. Toutefois, d’après vos déclarations à la télévision, vous avez une explication sur cette absence de risque. Tous nos pouvoirs, scientifiques ou politiques, semblent ignorer la multitude d’accidents déclarés aux Etats-Unis. En outre, une étude épidémiologique publiée dans le New England Journal of Medicine a conclu à l’élévation significative du risque de pathologie rhumatismale après vaccination contre l’hépatite B chez l’enfant de moins de six ans.
Prétendre que la vaccination n’a occasionné aucune SEP chez le nourrisson est une ineptie doublée d’une mystification. S’il est exact que le système de myéline est immature chez le nouveau-né, ce dernier n’en sécrétera pas moins les anticorps qui, selon toute probabilité, finiront par confondre le soi et le non-soi chez certains d’entre eux : et qu’en sera-t-il lorsque leur myéline sera formée ? Une bombe qui n’éclate pas quand on la pose, cela s’appelle généralement une bombe à retardement. D’autre part, et dans la mesure où les experts de l’Agence ont décrété qu’il ne fallait pas moins de deux poussées pour poser un diagnostic de SEP, quiconque connaît les pratiques préhistoriques de la pharmacovigilance française en matière d’informatisation et de suivi reconstitue sans peine ce qui s’est passé : au lieu de s’étonner qu’un bébé de cinq mois fasse une première poussée, on a jugé qu’il était urgent d’attendre, ce qui a permis de perdre de vue un bon pourcentage de cas et de dater chez les autres l’apparition de la maladie lors de la seconde poussée, quelques années plus tard…
Quant à la question des pathologies rhumatismales, elle ne fait qu’illustrer
que l’évaluation du rapport bénéfice-risque du vaccin ne peut se limiter aux pathologies démyélinisantes.

Alors que certains accusent le vaccin HB d’augmenter les risques de lupus, le ministère de la Santé estime que le lupus ne peut, en aucun cas, découler du vaccin. On nous a même répondu que le lupus était d’origine essentiellement génétique. Cela nous semble surprenant.
L’hypothèse la plus vraisemblable est que la personne de chez vous qui a téléphoné à l’Agence était sourde, ou que son correspondant était ivre (à moins que ce ne soit l’inverse) : le communiqué de février 2000 fait formellement référence à une étude de l’administration sanitaire montrant, après vaccination contre l’hépatite B, une élévation statistiquement significative du risque de lupus (et de pathologies thyroïdiennes : c’est trop facile d’accuser toujours les centrales nucléaires des Russes…).

On nous dit aussi que les procès concernant les accidents causés par le vaccin de l’hépatite B, qui se multiplient chez nous, est un problème essentiellement franco-français. Tout d’abord, la France est le seul pays européen qui a vacciné autant. Ainsi, en Angleterre, seulement 5 % de la population est vaccinée alors qu’en France c’est carrément la moitié.
Je viens d’achever un article international où je remarque que l’étude d’Hernan et coll, menée par une équipe américaine sur une base de données britannique, est la dernière gifle à ceux qui prétendent que le problème de la toxicité liée au vaccin contre l’hépatite B serait un paradoxe français. A titre complémentaire, je tiens à la disposition de qui veut une bibliographie internationale de plusieurs centaines de titres.

Ne craignez-vous pas que vos interventions ne finissent par vous situer chez les “antivaccinalistes” ?
On m’a souvent mis en garde contre le fait que fréquenter les “antivaccinalistes” ne me décrédibilise ; mais, encore récemment, j’ai eu l’occasion de reprocher publiquement à la LNPLV (Ligue nationale pour la liberté des vaccinations) la faiblesse de sa méthodologie et l’excès de certaines positions. Cela ne leur a pas plu à tous, mais j’ai toujours fait pareil dans l’industrie pharmaceutique : la qualité primordiale d’un expert – celle qui manque à ceux de l’époque – c’est d’être politiquement incorrect, ce qui n’a rien à voir avec l’hystérie ou la provocation, mais renvoie simplement à une absolue intransigeance en matière d’évaluation technique. Comme tout le monde, je peux me tromper : mais dès lors que j’ai à me prononcer comme technicien, nul ne peut ni m’acheter, ni me séduire. Et s’il arrive un jour que des circonstances X ou Y m’amènent à craindre de ne pouvoir respecter l’exigence d’impartialité, je me déporterai : c’est un problème de conscience. Vous savez que la psychothérapie est ma seule activité clinique : quand on a un peu de pratique freudienne, on est assez bien gardé du côté de la conscience…
Je ne suis pas homme de parti, me contentant de mettre ma compétence à la disposition de qui la sollicite : en période de crise, j’ai été un “héros” chez les fabricants de vaccins bien avant de l’être à la LNPLV – et mes déclarations d’intérêt sont à la disposition de qui veut pour savoir ce que ça m’a rapporté… Mais j’ai fait aussi nombre de choses qui ne m’ont rien rapporté, voire qui m’ont beaucoup coûté, et je reste un expert pour qui veut : les labos, l’administration sanitaire, la justice, les professionnels de santé qui ne savent plus à quel saint se vouer, les gens qui souffrent…
En réalité, et comme attesté encore récemment par une émission sur RMC où, bien que je n’aie quasiment pu ouvrir la bouche, le public s’est massivement rangé à une position de défiance par rapport à la vaccination, c’est l’irresponsabilité actuelle des zélateurs des vaccinations à tous crins et de leurs experts qui fait le lit des antivaccinalistes. Quant à moi, mes préférences de lit sont tout à fait ailleurs, et je n’aspire qu’à une chose : retrouver ma tranquillité – mais pas avant que les bébés, les enfants et les adolescents ne soient à l’abri de ce vaccin trop dangereux…
Vous savez, j’avais été très impressionné autrefois par une remarque de l’éthologue Konrad Lorenz disant qu’il n’adopterait jamais un chien adulte qui aurait mordu un chiot car, disait-il, les jeunes ont une odeur que reconnaissent les adultes “normaux” : je trouve que, sous la poussée des actionnaires, il y a beaucoup d’adultes, dans notre société, qui font du mal aux petits – et on parlait encore récemment du risque suicidaire chez les enfants traités par antidépresseurs. Dans l’histoire, au fond, j’aurais juste été un vieux chien qui cherche à protéger les bébés chiots…

L’aluminium est une vraie toxine



L’aluminium est une vraie toxine


Déjà en 1987, la Food and Drugs Administration (FDA) publiait : “L’alu-minium est une vraie toxine prouvée qui ne doit jamais être injectée à l’homme sans raison valable.”
“Plutôt que de jouer sur les mots pour faire croire que le résultat de l’étude est négative, il faudrait poursuivre les recherches pour parfaire une définition clinique des symptômes et trouver une explication biologique”, déclare le Pr Ghérardi.
Malgré de nombreuses sollicitations (depuis 2002) la Direction générale de la santé ne répond pas à nos courriers et refuse de nous recevoir. La myofaciite à macrophages est visiblement une maladie dérangeante, un dossier jugé explosif dont même certains médias (télévisions, radios) refusent de parler. Pourtant, à ce jour, plus de 100 plaintes contre X ont été déposées au pénal par nos avocats (Me Collard et Me Flécheux) et sont en cours d’instruction.
“On ne peut se contenter de dire que tous ces patients, dont certains étaient chefs d’entreprise et ont aujourd’hui tout perdu, sont hystériques ou simplement vindicatifs. Ils ont une réelle demande, ont besoin d’être aidés et comprendre leur maladie” (Pr Chérin).
A ce jour, les malades atteints de myofaciite à macrophages sont encore les victimes d’intérêts politico-économiques ne tenant, en aucun cas, compte de la santé et du devenir des patients. Et parmi les victimes, on compte des jeunes enfants.

La myofasciite à macrophages



La myofasciite à macrophages
L’association E3M, pour l’entraide aux malades de myofasciite à macrophages
L’émergence de cette maladie remonte à une dizaine d’années. La myofasciite à macrophages est définie par les chercheurs comme une myopathie inflammatoire acquise. Les patients se plaignent de douleurs musculaires et articulaires ainsi que d’une très importante fatigue.
L’apparition de cette maladie est la conséquence, d’une part, de la présence d’hydroxyde d’aluminium, d’autre part, d’un nouveau mode d’injection, passant d’une vaccination sous-cutanée à une vaccination intramusculaire. Avec cette injection dans la région deltoïdienne, l’hydroxyde d’aluminium est introduit en profondeur dans le muscle. L’adoption de cette technique coïncide avec l’apparition des premiers cas de myofasciite à macrophages.

Dix ans après la vaccination on retrouve des traces d’hydroxyde d’aluminium
Le mécanisme de cette affection reste à ce jour encore mal connu, cependant, dans le cadre de la maladie, la lésion retrouvée par les chercheurs révèle une présence en concentration anormale de macrophages (globules blancs intervenant dans le processus immunitaire en englobant les substances étrangères, les absorbant et en les digérant normalement en quelques semaines). Ces macrophages porteurs de cristaux d’hydroxyde d’aluminium sont retrouvés jusqu’à une dizaine d’années après la vaccination. Seule une biopsie musculaire réalisée de façon chirurgicale, au niveau du deltoïde permet le diagnostic de cette maladie.
Encore mal reconnue en France, la myofaciite à macrophages est une maladie complexe dominée par :
une asthénie importante, invalidante, allant jusqu’à l’épuisement, non améliorée par le repos et évoluant sur plusieurs mois, voire plusieurs années ;
des myalgies chroniques d’intensité et de localisations variables, souvent aggravées par l’effort, avec une fatigabilité musculaire invalidante ;
des douleurs articulaires, touchant principalement les grosses articulations, sont notées dans 50 % à 60 % des cas.
D’autres symptômes, tels que des troubles cognitifs, sensitifs ou du sommeil, sont de plus en plus souvent constatés. La maladie touche l’adulte, mais aussi des enfants. Ces troubles peuvent laisser penser à une dépression, alors qu’en fait l’élan vital demeure intact, mais le patient ne peut pas physiquement entreprendre.
Les patients peuvent se heurter à une errance de diagnostic du fait de la méconnaissance ou du rejet de cette maladie par une partie du corps
médical.

Le ressenti des malades
Beaucoup d’entre nous finissent par ne plus avoir la force d’affronter des médecins qui tendent à les traiter de “malade imaginaire” puisque le patient ne cesse d’exprimer sa fatigue, son épuisement constant, des douleurs musculaires et articulaires, en totale incohérence avec les résultats des analyses de sang et des bilans traditionnels.
Devant ce panel de symptômes inexpliqués, un grand nombre de médecins conseillent de voir un psychiatre, solution de facilité face à leur méconnaissance et à leur impuissance à agir devant cette maladie complexe. La maladie est déjà un enfer en soi, mais s’il faut encore affronter l’incompréhension des médecins, cela devient vraiment insupportable. L’état dépressif qui peut parfois s’ensuivre en est le résultat et non la cause. Il est dû à l’ignorance, à la non-reconnaissance, à l’indifférence, au mépris dont nous sommes victimes, à la lutte quotidienne que nous devons mener, et ce, malgré notre épuisement total.
Il nous faut également lutter pour la reconnaissance et le respect de nos droits les plus fondamentaux à des services de santé adéquats, à la sécurité et au droit de vivre dans la dignité. Cette attitude d’incompréhension ou de rejet épidermique de certains professionnels du corps médical à l’égard de plaintes difficiles à évaluer résulte, entre autres, de la non-information officielle de l’existence, et surtout de l’origine de la myofasciite à macrophages. Des témoignages de non-respect du patient affluent tous les jours, que ce soit au cours d’expertise d’organismes publics ou de consultation auprès de médecins, de spécialistes.
L’épuisement physique, la douleur, outre qu’ils sont difficiles à vivre, posent de nombreux problèmes relationnels. Les troubles cognitifs (troubles de mémoire, de concentration, d’analyse d’une situation…) conduisent à ne pas adopter les bonnes stratégies face aux difficultés de l’existence, qu’elles soient liées ou non à la maladie. L’incompréhension de la part des autres, y compris des proches, face à ces problèmes est d’autant plus difficile à accepter par le malade qu’il est déjà gravement pénalisé par la diminution de ses potentialités, ce qui peut, parfois, engendrer des réactions d’agressivité.

Les isothérapiques



Les isothérapiques

C’est une technique thérapeutique utilisée depuis les débuts de l’homéopathie par les disciples de Samuel Hahnemann (fondateur de l’homéopathie). L’homéopathie repose sur la loi de similitude. L’isothérapie est l’utilisation de l’identique. Elle donne de bons résultats dans la détoxication des vaccins.
Chez l’enfant surtout, puisqu’il reçoit de nombreux vaccins en très peu de temps, mais aussi chez l’adulte, l’isothérapie de vaccin est très performante sur le plan efficacité. Pour que le traitement soit profond et durable, il faut l’accompagner d’une prescription prenant en charge la globalité du patient.
La technique isothérapique consiste à prescrire une dilution homéopathique du vaccin incriminé à des concentrations de plus en plus faibles, donc en dilutions de plus en plus élevées.
Avant 1993, on ne disposait, en France, que des dilutions hahnemanniennes, en centésimales de 4 CH à 30 CH.
Depuis, les dilutions korsakoviennes sont autorisées pour tous les médicaments homéopathiques remboursés par la Sécurité sociale (environ 1 200). Pour les vaccins, les dilutions korsa-koviennes sont disponibles depuis mars 1997, à part quelques souches qui l’étaient depuis 1993.
Plusieurs protocoles thérapeutiques sont possibles, en fonction de l’ancienneté du vaccin et des troubles pathologiques, de la répétition du vaccin et du vaccin lui-même.

En prévention
Pour ce qui est du vaccin antihépatite B, quand il est obligatoire (milieu médical et paramédical, laboratoires, égoutiers, etc.), l’idéal est de prendre un isothérapique spécifique du vaccin (donner le nom du vaccin au pharmacien), avant et après la vaccination, soit :
• Iso (vaccin antihépatite B) 15 CH :
1 dose, la veille ;
• Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH :
1 dose, sept jours plus tard.

Après vaccination
La première solution, la plus simple et souvent suffisante si la pathologie n’est pas au stade de “non-retour” (à l’état de santé), est de prescrire :
• Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH :
1 dose par semaine, pendant trois mois, puis 1 dose par mois, pendant trois mois.
La deuxième solution peut être utilisée d’emblée ou en cas d’échec de la première.
• Iso (vaccin antihépatite B) 9 CH
• Iso (vaccin antihépatite B) 12 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 15 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 18 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 30 CH • Iso (vaccin antihépatite B) 200 K
• Iso (vaccin antihépatite B) MK
• Iso (vaccin antihépatite B) XMK :
1 dose de chaque dilution.
Prendre, dans l’ordre strict, une dose par semaine, en commençant, la première semaine, par 9 CH, puis, la deuxième semaine, 12 CH, puis 15 CH, puis 18 CH, puis 30 CH, puis 200 K, puis MK, pour finir, la huitième semaine, par XMK.
Les réactions dites d’aggravation (exacerbation des symptômes) sont rares, ne durent que quelques heures et n’existent, en général, que pour les deux ou trois premières doses. Ne prendre la dose suivante que si les phénomènes d’aggravation se sont amendés.
Lorsqu’il s’agit du vaccin contre la tuberculose, dont les effets secondaires apparaissent sournoisement sur plusieurs mois, il est souvent utile de prescrire, en plus des hautes dynamisations, une dynamisation en 4 CH, trois fois par semaine, avec Thuya 4 CH, trois fois par semaine, soit :
• VAB1 4 CH : 3 granules, lundi, mercredi, vendredi
• Thuya 4 CH : 3 granules, mardi, jeudi, samedi.
L’intérêt de Thuya est uniquement valable pour le BCG et le vaccin antivariolique. Mais il peut être indiqué pour d’autres symptômes.
Voici une technique simple, à la portée de tout médecin animé par la volonté de traiter son patient de façon globale, dite holistique.
Sont actuellement disponibles en dilu-tions korsakoviennes, en France, les vaccins suivants : Iso vaccin DTCP, Iso vaccin DTP, Iso vaccin Engerix B, Iso vaccin GenHevac B, Iso vaccin Pentacoq, Iso vaccin ROR, Iso vaccin Rouvax, Iso vaccin Tetracoq, Iso vaccin TPolio.

L’isothérapie séquentielle
du Dr Elmiger

Ce médecin suisse a écrit noir sur blanc ce que pensaient de nombreux homéopathes sur les vaccinations (la Médecine retrouvée2). Son expérience lui a permis de mettre au point une détoxication séquentielle des patients. Il passe en revue, en partant de l’instant présent et en remontant vers la naissance, tous les vaccins effectués, les maladies infantiles, les traumatismes physiques et psychiques, les interven-tions chirurgicales et les anesthésies qui ont émaillé la vie du patient.
Tous ces événements indiquant une prescription homéopathique particulière connue des homéopathes ( Arnica pour les chocs affectifs, Penicillinum pour détoxiquer des antibiotiques, Phosphorus, Opium, etc. pour les interventions chirurgicales). La particularité de l’isothérapie séquentielle est d’être systématique, en respectant de façon scrupuleuse l’ordre inverse des événements, d’aujourd’hui à la naissance. Il est évident que cela est plus facile pour les enfants où tous les problèmes pathologiques sont notés sur le carnet de santé, ou bien présents à la mémoire des parents attentifs.
L’application de l’isothérapie séquentielle devra être utilisée, de façon journalière en clientèle, quand cela est possible, avec des doses hebdomadaires sur plusieurs mois, voire années. Les résultats sont largement à la hauteur des espérances.
Dr Laurent HERVIEUX

Le dosage des anticorps



Le dosage des anticorps

La biologie a progressé de façon considérable. Elle permet au praticien d’analyser les caractéristiques du terrain propre à chacun et de poser un diagnostic juste, condition essentielle pour lutter efficacement contre toute affection. La prévention, le suivi et le traitement des effets secondaires dus à la vaccination sont aujourd’hui facilités par le dosage des anticorps. Le Dr Laurent Hervieux nous rappelle qu’il est extrêmement dangereux de “jouer” avec notre système immunitaire en vaccinant sans s’entourer des plus élémentaires précautions.
Les macrophages, dans les tissus, et les monocytes, dans le sang, sont des cellules qui repèrent les intrus (bactéries, virus), les englobent, puis les détruisent en petites parties appelées polypeptides. Ces derniers sont constitués de 3 à 21 acides aminés. Ce sont des substances appelées antigènes car capables d’induire la formation par l’organisme d’anticorps contre eux. Les cellules macrophagiques présentent l’antigène à un lymphocyte T. En même temps, le macrophage sécrète de l’interleukine 1 qui va stimuler ces lymphocytes T. Ces lymphocytes T ainsi activés vont sécréter, entre autres substances, de l’interleukine 2 qui va notamment stimuler les lymphocytes B pour les transformer en plasmocytes capables alors de fabriquer des anticorps
contre ces antigènes. Ce processus, qui
commence par la reconnaissance de l’intrus et se termine par la stimulation des lymphocytes B, constitue l’immunité cellulaire.
La production des anticorps IgM, IgG et IgA par les plasmocytes est appelée immunité humorale car les anticorps sont véhiculés dans le sang. Ce résumé simplifié montre que les deux immunités, cellulaire et humorale, sont liées.
En ce qui concerne les lymphocytes T, certains seront transformés en lym-phocytes T cytotoxiques (capables de tuer des cellules bactériennes ou virales ou infectées par des virus), ou en lymphocytes T non cytotoxiques dont le rôle sera régulateur de l’immunité, afin que la réaction immunitaire ne s’amplifie pas de façon excessive. Il existe ainsi des rétrocontrôles dans ce système immunitaire complexe. Nous disposons aussi de lymphocytes mémoire capables de reconnaître l’antigène déjà connu et ainsi de répondre très rapidement à une tentative d’invasion venant d’un type d’intrus précédemment identifié. Ce mécanisme est spontané. Dans le cas des vaccinations, il est forcé artificiellement pour tenter d’éviter l’apparition de la maladie contre laquelle le vaccin doit protéger.

L’immunité est en principe spécifique de l’antigène reconnu
Mais dans la nature, certains antigènes sont communs entre des virus, ou des bactéries et des substances antigéniques de l’organisme lui-même. Ceci entraîne une auto-immunité et des réactions immunitaires contre l’organisme aboutissant à des affections auto-immunes telles que le diabète, la spondylarthrite ankylosante, la polyarthrite, la sclérose en plaques, etc.
Or les vaccinologues oublient ou ne reconnaissent pas les travaux des spécia-listes des affections auto-immunes, qui ont récemment découvert des antigènes communs entre virus ou bactéries et des groupes d’acides aminés contenus dans l’organisme.
Pour l’hépatite B, par exemple, une antigénicité commune entre l’antigène HBs (du vaccin contre l’hépatite B) est démontrée avec des structures du système nerveux (d’où possibilité de sclérose en plaques ou de syndrome de Guillain-Barré) ou avec des structures antigéniques des articulations (d’où l’apparition possible de polyar-thrite ou de spondylarthrite), ou avec des structures antigéniques du tissu sanguin (d’où possibilité d’apparition de lymphomes), ou avec des structures antigéniques du pancréas (d’où apparition de diabète) ou de la thyroïde (d’où apparition de thyroïdite).
Les structures antigéniques sont recon-nues en association avec des molécules codées par le système HLA. Or nous héritons de 12 molécules différentes codées par les HLA de nos parents. Les affections auto-immunes sont en général prédisposées par ces codages HLA.

Chaque codage donne une ou plusieurs prédispositions pathologiques
C’est en fonction de ces codages HLA que s’exprimera l’une ou l’autre ou plusieurs de ces affections auto-immunes sous l’influence de la stimulation antigénique notamment vaccinale. Or la stimulation antigénique vaccinale est répétée par la multiplication des injections vaccinales et la multiplicité des vaccins. Le risque de maladie auto-immune est donc plus fréquent par la vaccination que par la maladie spontanée dite sauvage.
Ainsi, un patient porteur d’un codage HLA DR2 fera plutôt une sclérose en plaques ou un lupus. Un patient HLA DR4 fera plutôt un diabète ou une polyarthrite selon le sous-type HLA DR4. Un patient DR3 fera plutôt un diabète ou une thyroïdite.
Enfin, l’individu vacciné peut s’immuniser contre l’ADN contenu dans les vaccins cultivés sur cellules tumorales, cas du GenHevac. Or toutes nos cellules contiennent le patrimoine géné-tique dans leur noyau sous la forme de chromosomes portant notre ADN. Cela pourrait notamment entraîner la suppression d’anti-oncogènes ou favoriser l’expression d’oncogènes et aboutir à la formation de tumeurs telles que les lymphomes qu’on constate notamment depuis la vaccination antihépatite B. Les décès déclarés, suite à ce vaccin, semblent relever de cette situation dramatique.
A moins que ce ne soient des antigènes tumoraux en provenance des cellules tumorales d’ovaire sur lesquels sont cultivés ces vaccins qui en soient à l’origine.
Grâce aux progrès de la biologie, nous sommes capables, en pratique journa-
lière, d’effectuer chez les patients, les dosages d’interleukine 1, d’interleukine 6, d’interleukine 8, de facteurs de nécrose des tumeurs et du récepteur soluble de l’interleukine 2. Ce sont ces médiateurs de l’inflammation et de l’immunité qui vont permettre de suivre l’état du patient et l’efficacité de nos thérapeutiques.
Dr Laurent HERVIEUX

jeudi 25 décembre 2014

Cinq Français sur cent seraient touchés par l’hépatite C



Cinq Français sur cent seraient touchés par l’hépatite C


Pour l’hépatite C chronique, le tableau est beaucoup plus sombre. De nombreux malades ne se savent pas atteints par ce virus. On estime que la France va compter dans les cinq à dix ans, 2 millions de porteurs d’hépatite C chronique. Dans six cas sur dix, elle est due à une transfusion sanguine ou apparaît chez des toxicomanes. Les 40 % restants sont dus à une mauvaise stérilisation des appareils d’endoscopie et peut-être aux soins dentaires avec du matériel contaminé.
Elle contaminerait jusqu’à 5 % de nos concitoyens, et les dépistages sérologiques sont maintenant hebdo-madaires, même quotidiens, dans notre clientèle, suivis hélas souvent d’une réponse positive. Il faut absolument savoir alors si le virus se réplique encore, en recherchant l’ARN viral par amplification génique et faire un bilan d’immunité humorale (anticorps) et des sous-populations lymphocytaires (immunité cellulaire), afin de voir si le patient a un bilan plutôt d’infection virale ou plutôt de type auto-immun.
L’hépatite C deviendra chronique dans six cas sur dix.
Le cancer du foie sur cirrhose se verra dans un total d’environ un cas sur dix patients ayant eu une hépatite C, donc 10 %. Le risque de cancer du foie est ainsi cent fois plus grand chez un sujet atteint d’hépatite C que chez un sujet atteint d’hépatite B.

Les ressources de l’immunothérapie
Voici quelques souches intéressantes, dans l’immunothérapie à doses infinitésimales, des hépatites chroniques.
L’interleukine-6 est une cytokine inflammatoire qui induit l’élévation des anticorps IgM, IgG et IgA (qui sont très élevés dans les hépatites et, ce, d’autant plus que l’hépatite chronique est ancienne). Elle est à l’origine des protéines inflammatoires et de la fièvre et induit, à la longue, une possibilité de transformation de l’affection en tumeur hépatique. Toutes ces raisons nous la feront utiliser en hautes dynamisations.
Une deuxième souche importante est le facteur de nécrose tumorale ou TNF-alpha. C’est encore une cytokine inflammatoire qui est sécrétée, dans le cas présent sous l’influence du virus. Cette substance a une action nécrosante sur les cellules, par production de radicaux libres (le fameux NO). Le TNF-alpha stimule le macrophage qui détruira la membrane de la cellule hépatique et détruira celle-ci, entraînant une inflammation hépatique.
Une haute dilution limitera l’action néfaste de cette substance.
Nous employons, depuis quelque temps, l’Insulin-like growth factor-1. C’est un facteur de croissance exprimé, notamment, par les cellules hépatiques. Il se trouve à des taux significativement plus bas chez les sujets porteurs d’affections chroniques du foie que chez

les sujets sains ; on peut espérer, par des basses dilutions, arriver à régénérer des cellules hépatiques et rendre ainsi le foie plus fonctionnel.
Il est bien évident qu’il existe d’autres souches à utiliser dans les hépatites chroniques. Il faudra, également, ne pas se priver de plantes à visée hépa-totrope, que les phytothérapeutes connaissent bien, telles que le romarin, le chardon-marie et la chélidoine.
L’immunothérapie à doses infinitésimales a donc de multiples indications. Mais il faut savoir faire preuve de patience, de persévérance, mener un interrogatoire fouillé, prescrire des analyses biologiques approfondies et perfectionner sans cesse ses
connaissances. Le tout, accompagné de l’amour et de la compréhension du patient par son thérapeute, concourt à vaincre progressivement la maladie. Un terme, qui recouvre ce que “le mal a dit”, et qui nécessite souvent, pour bien l’appréhender, un minimum de psychologie.

Une application aux hépatites chroniques



Une application aux
hépatites chroniques



Les hépatites chroniques posent un réel problème de santé publique. On dénombre, en France, 100 000 cas d’hépatite B par an et l’on avance le chiffre de 800 000 hépatites C chro-niques. Mais il faut bien poser le problème dès le départ et différencier hépatite B et hépatite C.
L’hépatite B, une affection bénigne, guérie par l’homéopathie
Dans notre pays, l’hépatite B est une affection bénigne. Elle passe inaperçue dans neuf cas sur dix.
Elle se transformera en hépatite chronique active dans 3 % des cas d’hépatites B déclarées. Elle évoluera en cirrhose sur une vingtaine d’années dans 2 % des cas. Un cas de cirrhose post-hépatite B se transformera en cancer sur cirrhose une fois sur deux. Un sujet contaminé par le virus de l’hépatite B sur 100 fera un hépato-carcinome. Sur 100 000 hépatites B annuelles, cela représente 1 000 cas potentiels par an.
Le chiffre est élevé mais surestimé,car il n’existe pas 100 000 hépatites B par an mais plutôt 10 000, et, surtout, il faut dire que l’homéopathie guérit pratiquement tous les cas d’hépatite B qu’elle a à traiter.
Il faut le faire savoir à la population, car la médecine classique n’a pas de traitement. D’autre part, l’homéopathie et l’immunothérapie homéopathique améliorent considérablement, sinon guérissent pratiquement, tous les cas d’hépatite B. Il faut savoir que le vaccin contre l’hépatite B révèle ou réveille des scléroses en plaques,
des spondylarthrites ankylosantes, des polyarthrites, des diabètes, des eczémas, de l’asthme, des affections virales (herpès, hépatites C chroniques). C’est un vaccin qui peut entraîner une fatigue chronique de plus de douze mois et donner une hépatite vraie !

Un sujet sur cinq n’est pas protégé par le vaccin
Enfin, ce vaccin ne protège que 85 patients sur 100 vaccinés. C’est-à-dire que, dans près d’un cas sur cinq, le sujet se croit protégé alors qu’il ne l’est pas. Encore faudrait-il lui dire. Il faut donc toujours vérifier, après la 3e injection vaccinale, si le sujet est immunisé et porteur d’anticorps antiHBs. Ceux qui montrent un taux très élevé de ces anticorps sont ceux qui présentent le plus d’effets secondaires aux vaccins. Dans ces cas-là, il ne sert à rien d’effectuer un rappel à un an ou cinq ans puisqu’il est immunisé, mais certains n’ont aucun anticorps antiHBs et font, quand même, une complication postvaccinale.