samedi 5 octobre 2013

ANALGÉSIE POSTOPÉRATOIRE



ANALGÉSIE POSTOPÉRATOIRE


INTENSITÉ DE LA DOULEUR __ _

Varia bilité individuelle

Quel que soit le type de l'intervention pratiquée :

• 15% des patients n'ont pas ou peu mal, d'où risque d'injections systématiques

peu justifiées.

• 15 % des patients ont des douleurs intenses, d'où l'insuffisance d'une

analgésie standard.

• Nécessité d'une évaluation régulière (4 h) de la douleur (EVA, ENS, EVS) (cf.

Evaluation de la douleur).

Im portance du site op ératoire

Chirurgie thoracique et abdominale sus-ombilicale >

Chirurgie abdominale sous-ombilicale >

Chirurgie périphérique ou de surface.

Chirurgie orthopédique articulaire douloureuse +++ et nécessité de mobilisation

Les facteurs de risque de douleur postopératoire (DPO) sont : l'existence

d'une douleur préopératoire, la consommation d'antalgiques et

a fortiori d'opiacés en préopératoire, l'anxiété, le jeune âge, le type de

chirurgie (risque d'hyperalgésie), le tabac.

EVOLUTION DE LA DOULEUR-------------

• La douleur postopératoire diminue progressivement d'intensité, mais nécessite

une prise en charge pendant plusieurs jours même après chirurgie mineure.

• La bonne prise en charge de la DPO diminue le risque de chronicisation.

STRATÉGIE ____________________ __

• Le mot clé est : ANTICIPATION.

Importance de la prévention de l'apparition de douleurs dès le préopératoire

- Prémédication : médicaments anti hyperalgésiques : gabapentine, AINS.

- Peropératoire : kétamine peropératoire (cf. Anti-hyperalgésiques), analgésie

IV systématique (paracétamol ± AINS ± néfopam).

- Analgésie locorégionale ou infiltration dès que possible.

- Udocaïne IV (cf. Lidocaïne IV pour l'analgésie péropératoire) si indiquée.

• En postopératoire : l'analgésie à la demande est a priori à rejeter. Le passage

en SSPI doit être déterminant : le patient doit en sortir soulagé. Privilégier

les associations de techniques (ALR ++) et/ou d'antalgiques en

sachant que morphine+ AINS est l'association la plus synergique. L'association

paracétamol (seul)+ morphine n'est pas recommandée en postopératoire

de chirurgie doulouréuse car elle n'apporte pas de bénéfice.

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