Trucs et astuces
Le doigt le plus long
Un noeud se serre toujours dans l’axe, à la main comme à la pince, c’est-à-dire
avec les deux chefs parallèles. Ceci impose d’avoir de la place pour les deux
mains (fi g. 28). Dans certaines situations (abdomen, cotyle, etc.), on n’a de la
place que pour une seule main. La main tenant le chef long reste à distance
et on « descend » le noeud en faisant glisser la boucle. Mais, « au fond », pour
serrer le noeud, les fi ls doivent être parallèles. On utilise alors le médius, doigt le
plus long, pour faire une triangulation (fi g. 29). Le chef court est toujours tenu
entre pouce et index, mais on enroule le fi l sur le 5e doigt, et on le guide via le
médius. Le noeud est alors serré fi ls parallèles.
Le noeud qui coulisse
Dans certains cas, l’élasticité des tissus est supérieure au coeffi cient de tenue
des fi ls. Le premier demi-noeud même correctement serré ne tient pas : il se
desserre. On peut le maintenir par une pince (fi g. 30), par un doigt (fi g. 31).
Ou alors on réalise un noeud de chirurgien, qui consiste à passer d’emblée deux
fois le chef court dans la boucle pour augmenter les frottements et limiter le
glissement (fi g. 32).
Une autre solution consiste à préparer en une fois le futur noeud plat. Pour
cela on superpose d’emblée deux boucles, mais on tire uniquement sur le chef
long. Les boucles basculent sur elles-mêmes (fi g. 33) et peuvent coulisser le long
du chef long qui doit impérativement rester tendu. Éventuellement, l’index
droit peut pousser les boucles (fi g. 34).
Quand le noeud arrive au contact, on bascule le chef court pour retrouver les
deux chefs en alignement et on se retrouve avec deux demi-noeuds (fi g. 35).
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