Cas des conduites suicidaires
Les plaies des conduites suicidaires ne posent généralement pas de problème
technique car la grande majorité de ces lésions sont de faible gravité et consistent
le plus souvent en la classique phlébotomie sur la face palmaire du poignet
(« s’ouvrir les veines… »).
Le premier temps est psychiatrique, au mieux dès l’arrivée aux urgences,
(médecin ou infi rmier psychiatrique d’astreinte), sinon dans les jours suivants
en prévoyant une consultation spécialisée lorsque la situation est simple, le
patient ne présentant pas de caractère de dangerosité pour lui-même ou pour
autrui.
La situation est toute autre en cas de patient auto- ou hétéro-agressif. Dans
ce cas, la prescription d’un sédatif peut s’imposer, administré le plus souvent
par voie parentérale (intramusculaire la plupart du temps).
Les suites imposent dans ce cas une hospitalisation, soit en secteur chirurgical,
soit en secteur psychiatrique, généralement après production du certifi cat
d’hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT).
Dans tous les cas, on recherchera par l’interrogatoire, par l’examen clinique,
voire par la biochimie, une intoxication concomitante :
– à l’alcool ;
– aux benzodiazépines ;
– aux barbituriques ;
– aux tricycliques...
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