Physiologie du massage
Le massage en général
Le massage est un comportement de soins, dans le sens de soigner, mais
aussi de prendre soin de son corps. On parle de massothérapie pour la manipulation
directe des tissus mous, mais aussi de kinéplastie lorsqu’il s’agit de massage des
cicatrices.
Pour conserver ses qualités, la durée du massage doit être limitée de quelques
minutes à 30 minutes maximum et la position du patient pendant le massage est très
importante.
Il existe plusieurs manoeuvres de massage dont les effets peuvent être différents selon
l’intensité d’action. Quelques exemples :
L’effleurage est une pression glissée superficielle qui a une action limitée à la
peau.
La pression glissée profonde est plus intense que la précédente et touche donc
les tissus sous-jacents.
14
La pression statique est un appui localisé.
La friction a une action défibrosante par le glissement de plans anatomiques
l’un sur l’autre.
Le massage a des effets à plusieurs niveaux de l’organisme. En effet, le
massage a une action locale au niveau de la zone traitée, mais il peut également avoir
un rôle à distance sur l’état général du patient.
Les actions à distance sont principalement une relaxation et un relâchement
généralisé des tissus mous, mais le massage a aussi un effet régulateur sur le
métabolisme. De plus, le massage a une action sur la représentation du schéma
corporel en permettant la prise de conscience du muscle et de sa contraction. Or,
« plus un muscle est fort et bien perçu, mieux on le commande ».
Les actions locales sont les effets du massage sur la peau, les muscles, les
aussi de prendre soin de son corps. On parle de massothérapie pour la manipulation
directe des tissus mous, mais aussi de kinéplastie lorsqu’il s’agit de massage des
cicatrices.
Pour conserver ses qualités, la durée du massage doit être limitée de quelques
minutes à 30 minutes maximum et la position du patient pendant le massage est très
importante.
Il existe plusieurs manoeuvres de massage dont les effets peuvent être différents selon
l’intensité d’action. Quelques exemples :
L’effleurage est une pression glissée superficielle qui a une action limitée à la
peau.
La pression glissée profonde est plus intense que la précédente et touche donc
les tissus sous-jacents.
14
La pression statique est un appui localisé.
La friction a une action défibrosante par le glissement de plans anatomiques
l’un sur l’autre.
Le massage a des effets à plusieurs niveaux de l’organisme. En effet, le
massage a une action locale au niveau de la zone traitée, mais il peut également avoir
un rôle à distance sur l’état général du patient.
Les actions à distance sont principalement une relaxation et un relâchement
généralisé des tissus mous, mais le massage a aussi un effet régulateur sur le
métabolisme. De plus, le massage a une action sur la représentation du schéma
corporel en permettant la prise de conscience du muscle et de sa contraction. Or,
« plus un muscle est fort et bien perçu, mieux on le commande ».
Les actions locales sont les effets du massage sur la peau, les muscles, les
vaisseaux sanguins et lymphatiques.
Sur la peau, le massage a plusieurs influences : il l’assouplit, la rend plus fine et en
diminue les adhérences, ce qui augmente son élasticité. Il améliore également la
sensibilité cutanée par la stimulation des fibres nerveuses et facilite la pénétration des
substances utilisées pour le massage, telles que des huiles qui permettent le
ramollissement des tissus.
Son action sur les vaisseaux sanguins consiste en une vasodilatation qui stimule le
métabolisme cellulaire local par l’augmentation des échanges métaboliques et
énergétiques. Ainsi, l’équilibre métabolique obtenu favorise la décontraction musculaire
et un réajustement du tonus musculaire.
Sur les muscles, le massage a une action tonifiante ou relaxante selon le type de
massage. Certaines manoeuvres favorisent la contraction musculaire, alors que
d’autres contribuent à la relaxation de ces muscles.
Enfin, les contre-indications au massage sont limitées aux affections cutanées
locales principalement. Par conséquent, chez un sujet sain, le massage n’engendre
pas de risque, car le signal d’alarme qu’est la douleur, intervient bien avant la limite
dangereuse du massage.
Sur la peau, le massage a plusieurs influences : il l’assouplit, la rend plus fine et en
diminue les adhérences, ce qui augmente son élasticité. Il améliore également la
sensibilité cutanée par la stimulation des fibres nerveuses et facilite la pénétration des
substances utilisées pour le massage, telles que des huiles qui permettent le
ramollissement des tissus.
Son action sur les vaisseaux sanguins consiste en une vasodilatation qui stimule le
métabolisme cellulaire local par l’augmentation des échanges métaboliques et
énergétiques. Ainsi, l’équilibre métabolique obtenu favorise la décontraction musculaire
et un réajustement du tonus musculaire.
Sur les muscles, le massage a une action tonifiante ou relaxante selon le type de
massage. Certaines manoeuvres favorisent la contraction musculaire, alors que
d’autres contribuent à la relaxation de ces muscles.
Enfin, les contre-indications au massage sont limitées aux affections cutanées
locales principalement. Par conséquent, chez un sujet sain, le massage n’engendre
pas de risque, car le signal d’alarme qu’est la douleur, intervient bien avant la limite
dangereuse du massage.
Le massage périnéal en particulier
Le massage périnéal, qui doit durer 10 minutes maximum, est un massage
particulier.
En effet, il s’agit, en général, d’un auto-massage qui constitue un moment privilégié
pour porter attention à une partie spécifique de son corps. Il apporte une relaxation
musculaire et une prise de conscience corporelle. Or, le rôle primordial du massage
périnéal est une prise de conscience de la région du périnée. Il permet de sentir les
muscles du périnée et leur contraction, et ainsi d’en acquérir la maîtrise.
« L’amélioration de la prise de conscience de cette musculature ne peut que participer
à la prévention des complications périnéales de l’accouchement » [14].
De plus, le massage périnéal a la particularité d’être simultanément interne et
externe. Par le massage intra-vaginal, il est possible de travailler sur une ancienne
cicatrice gynécologique telle qu’une épisiotomie. Le massage permet alors de rétablir
le « glissement confortable des plans tissulaires » [11].
Par ailleurs, la peau est un organe hormono-sensible, ce qui signifie qu’elle
subit des modifications pendant la grossesse. Sous l’effet des oestrogènes, on observe
l’apparition d’une hyperpigmentation, mais surtout une augmentation de la
multiplication cellulaire et de la vascularisation par vasodilatation et augmentation de la
perméabilité capillaire. L’association de ces modifications avec les effets apportés par
le massage aboutissent à l’assouplissement des tissus, mais contribuent également à
tonifier le périnée. En effet, il faut toujours exercer les tissus périnéaux dans le sens de
la souplesse et de la tonicité pour que le périnée puisse remplir ses deux rôles.
Enfin, certaines manoeuvres de massage consistent en des étirements et
familiarisent la femme avec les sensations de poussée qu’elle va ressentir lors de
l’accouchement. Cette pratique favorise donc l’inhibition du réflexe défensif qui pourrait
freiner la descente du bébé.
Dans le post-partum, le massage peut également être réalisé pour faciliter la
cicatrisation des déchirures et des épisiotomies.
particulier.
En effet, il s’agit, en général, d’un auto-massage qui constitue un moment privilégié
pour porter attention à une partie spécifique de son corps. Il apporte une relaxation
musculaire et une prise de conscience corporelle. Or, le rôle primordial du massage
périnéal est une prise de conscience de la région du périnée. Il permet de sentir les
muscles du périnée et leur contraction, et ainsi d’en acquérir la maîtrise.
« L’amélioration de la prise de conscience de cette musculature ne peut que participer
à la prévention des complications périnéales de l’accouchement » [14].
De plus, le massage périnéal a la particularité d’être simultanément interne et
externe. Par le massage intra-vaginal, il est possible de travailler sur une ancienne
cicatrice gynécologique telle qu’une épisiotomie. Le massage permet alors de rétablir
le « glissement confortable des plans tissulaires » [11].
Par ailleurs, la peau est un organe hormono-sensible, ce qui signifie qu’elle
subit des modifications pendant la grossesse. Sous l’effet des oestrogènes, on observe
l’apparition d’une hyperpigmentation, mais surtout une augmentation de la
multiplication cellulaire et de la vascularisation par vasodilatation et augmentation de la
perméabilité capillaire. L’association de ces modifications avec les effets apportés par
le massage aboutissent à l’assouplissement des tissus, mais contribuent également à
tonifier le périnée. En effet, il faut toujours exercer les tissus périnéaux dans le sens de
la souplesse et de la tonicité pour que le périnée puisse remplir ses deux rôles.
Enfin, certaines manoeuvres de massage consistent en des étirements et
familiarisent la femme avec les sensations de poussée qu’elle va ressentir lors de
l’accouchement. Cette pratique favorise donc l’inhibition du réflexe défensif qui pourrait
freiner la descente du bébé.
Dans le post-partum, le massage peut également être réalisé pour faciliter la
cicatrisation des déchirures et des épisiotomies.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire