Les effets secondaires et les risques selon le vaccin
Les effets secondaires peuvent être fréquents (fièvre post vaccinale) mais le plus souvent
modérés. Les accidents, parfois gravissimes, restent exceptionnels, même si l'histoire a
retenu quelques faits graves.
modérés. Les accidents, parfois gravissimes, restent exceptionnels, même si l'histoire a
retenu quelques faits graves.
La variole
La variole est considérée comme éradiquée depuis 1977. La vaccination n'est donc plus du
tout pratiquée même si des stocks de vaccins sont conservés en cas de résurgence. Les
complications suivantes ressortissent donc plutôt à l'histoire de la médecine :
• Encéphalite postvaccinale ( fréquence entre 1/4704 et 1/40.710 (en Allemagne), entre
1/25.000 et 1/150.000 (aux USA)
• Eczéma vaccinatum (fréquence 1/26000)
tout pratiquée même si des stocks de vaccins sont conservés en cas de résurgence. Les
complications suivantes ressortissent donc plutôt à l'histoire de la médecine :
• Encéphalite postvaccinale ( fréquence entre 1/4704 et 1/40.710 (en Allemagne), entre
1/25.000 et 1/150.000 (aux USA)
• Eczéma vaccinatum (fréquence 1/26000)
• Survenue de cancers (surtout lymphosarcome, tumeurs cutanées au niveau des
scarifications)
scarifications)
Le BCG
• Ostéites (1/21 800 (en Finlande), 1/28 270 (en Suède))
• Bécégites [35] : La bécégite disséminée est une complication très grave, parfois mortelle,
survenant dans un tiers des cas chez des enfants présentant un déficit immunitaire
combiné sévère (DICS) ; le nombre total de bécégites disséminées est estimé à une
douzaine de cas par an en France. La bécégite s’observe le plus fréquemment chez des
enfants vaccinés avant l’âge de 6 mois, voire d’un an.
Il existe une utilisation abusive du terme "bécégite" pour désigner des réactions
post-vaccinales attendues : inflammation, adénopathies (ganglions), abcès voire
suppuration pouvant laisser souvent une cicatrice indélébile. Ce type de réaction attendue
ne nécessite en aucun cas de traitement et guérit spontanément même si le délai de
guérison de la réaction post-vaccinale peut être long (parfois plusieurs mois) .
• Bécégites [35] : La bécégite disséminée est une complication très grave, parfois mortelle,
survenant dans un tiers des cas chez des enfants présentant un déficit immunitaire
combiné sévère (DICS) ; le nombre total de bécégites disséminées est estimé à une
douzaine de cas par an en France. La bécégite s’observe le plus fréquemment chez des
enfants vaccinés avant l’âge de 6 mois, voire d’un an.
Il existe une utilisation abusive du terme "bécégite" pour désigner des réactions
post-vaccinales attendues : inflammation, adénopathies (ganglions), abcès voire
suppuration pouvant laisser souvent une cicatrice indélébile. Ce type de réaction attendue
ne nécessite en aucun cas de traitement et guérit spontanément même si le délai de
guérison de la réaction post-vaccinale peut être long (parfois plusieurs mois) .
Le Di- Te- Per (DTCoq en France)
Les effets secondaires pouvant avoir lieu dans certains rares cas sont surtout dus au vaccin
anti-coqueluche (Per)
• Accidents neurologiques aigus importants (survenant dans 80,5% des cas dans les 24
heures de l’injection) : convulsions, retard intellectuel sévère à modéré, hémiplégie
permanente
• Encéphalopathies aiguës
Ses réactions sont rarissimes avec le nouveau vaccin anti-coquelucheux acellulaire.
Le choc anaphylactique n'est pas spécifique de la vaccination coquelucheuse (PER). Il peut
s'observer chez des personnes susceptibles au même titre qu'avec n'importe quel autre
vaccin, médicament ou produit.
anti-coqueluche (Per)
• Accidents neurologiques aigus importants (survenant dans 80,5% des cas dans les 24
heures de l’injection) : convulsions, retard intellectuel sévère à modéré, hémiplégie
permanente
• Encéphalopathies aiguës
Ses réactions sont rarissimes avec le nouveau vaccin anti-coquelucheux acellulaire.
Le choc anaphylactique n'est pas spécifique de la vaccination coquelucheuse (PER). Il peut
s'observer chez des personnes susceptibles au même titre qu'avec n'importe quel autre
vaccin, médicament ou produit.
Le vaccin anti- polio
La première campagne de vaccination de masse anti-poliomyélite, dans les années 50, a été
marquée par la fourniture d'un important lot défectueux (virus vivant non atténué)
aboutissant à près de 220 000 contaminations dont 70 000 malades, 164 paralysies sévères
et 10 décès .
• Risque de transmission à l’entourage (si vaccin à base de virus vivant atténué)
• Contamination malencontreuse par le SV40 (simian virus 40 (virus inoffensif pour le
singe mais oncogène pour l'homme, bien qu'à ce jour, aucune étude n'ait démontré une
augmentation du risque de cancer chez ceux ayant reçu le vaccin contaminé))
• Dermatites généralisées
• Douleurs articulaires près des sites d’injection
• Réactions anaphylactiques
• Réactions neurologiques : convulsions, polynévrites, myélite transverse, paralysies
faciales, syndrome de Guillain-Barré, panencéphalite sclérosante subaigüe
Le syndrome de Guillain-Barré est souvent cité comme "effet indésirable d'une vaccination"
bien qu'aucune preuve scientifique n'ait, à ce jour, démontré l'existence d'un lien de cause
à effet.
marquée par la fourniture d'un important lot défectueux (virus vivant non atténué)
aboutissant à près de 220 000 contaminations dont 70 000 malades, 164 paralysies sévères
et 10 décès .
• Risque de transmission à l’entourage (si vaccin à base de virus vivant atténué)
• Contamination malencontreuse par le SV40 (simian virus 40 (virus inoffensif pour le
singe mais oncogène pour l'homme, bien qu'à ce jour, aucune étude n'ait démontré une
augmentation du risque de cancer chez ceux ayant reçu le vaccin contaminé))
• Dermatites généralisées
• Douleurs articulaires près des sites d’injection
• Réactions anaphylactiques
• Réactions neurologiques : convulsions, polynévrites, myélite transverse, paralysies
faciales, syndrome de Guillain-Barré, panencéphalite sclérosante subaigüe
Le syndrome de Guillain-Barré est souvent cité comme "effet indésirable d'une vaccination"
bien qu'aucune preuve scientifique n'ait, à ce jour, démontré l'existence d'un lien de cause
à effet.
Vaccination contre Rougeole- Oreillons- Rubéole (ou vaccin ROR)
• Purpura thrombocytopénique ( thrombocytopénie = chute du nombre des plaquettes
sanguines)
• Complications articulaires
• Méningites
sanguines)
• Complications articulaires
• Méningites
La vaccination anti- hépatite B
Les effets secondaires de la vaccination contre l'hépatite B sont :
• arthrites
• lichen plan, érythème noueux
• glomérulonéphrite
• PAN, péricardites aiguës, vascularites
• thrombocytopénie
• aucun lien de causalité directe entre sclérose en plaque et vaccin anti-hépatite B n'est
établi à ce jour ; le professeur Didier Houssin, directeur interministériel à la lutte contre
la grippe aviaire en France, a averti en septembre 2008 d'une action en réponse à une
étude identifiant un risque de sclérose en plaque chez l'enfant après vaccination contre
l'hépatite B[46] . L'équipe du Pr Marc Tardieu, de l'hôpîtal Bicêtre, retrouvait en 2008 lors
d'une étude que la vaccination contre l'hépatite B n'augmentait pas de façon générale le
risque de démyélinisation du système nerveux central dans l'enfance, mais retrouvait que
l'un des vaccins contre l'hépatite B, Engerix B, semblait augmenter ce risque,
particulièrement pour les scléroses en plaque confirmées sur le long terme . Selon ces
travaux, qui démontreraient pour la première fois un tel risque chez l'enfant, celui-ci
subsisterait trois ans après la vaccination. Le professeur Houssin précise qu'"il n'y a pas
de remise en cause de la recommandation vaccinale".
La Commission de pharmacovigilance de l'Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé (Afssaps), puis le Comité technique des vaccinations, sont
actuellement en charge de la question. Le vaccin contre l'hépatite B reste recommandé
en France pour tous les enfants âgés de 2 mois à 13 ans, ainsi que pour les personnes
"à risque".
A noter que de façon permanente les autorités médicales mettent en balance les
risques et les bénéfices de chaque vaccin et sont amenés à en abandonner certains
(variole, choléra par exemple) et à en recommander d'autres (méningites A et C par
exemple).
• arthrites
• lichen plan, érythème noueux
• glomérulonéphrite
• PAN, péricardites aiguës, vascularites
• thrombocytopénie
• aucun lien de causalité directe entre sclérose en plaque et vaccin anti-hépatite B n'est
établi à ce jour ; le professeur Didier Houssin, directeur interministériel à la lutte contre
la grippe aviaire en France, a averti en septembre 2008 d'une action en réponse à une
étude identifiant un risque de sclérose en plaque chez l'enfant après vaccination contre
l'hépatite B[46] . L'équipe du Pr Marc Tardieu, de l'hôpîtal Bicêtre, retrouvait en 2008 lors
d'une étude que la vaccination contre l'hépatite B n'augmentait pas de façon générale le
risque de démyélinisation du système nerveux central dans l'enfance, mais retrouvait que
l'un des vaccins contre l'hépatite B, Engerix B, semblait augmenter ce risque,
particulièrement pour les scléroses en plaque confirmées sur le long terme . Selon ces
travaux, qui démontreraient pour la première fois un tel risque chez l'enfant, celui-ci
subsisterait trois ans après la vaccination. Le professeur Houssin précise qu'"il n'y a pas
de remise en cause de la recommandation vaccinale".
La Commission de pharmacovigilance de l'Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé (Afssaps), puis le Comité technique des vaccinations, sont
actuellement en charge de la question. Le vaccin contre l'hépatite B reste recommandé
en France pour tous les enfants âgés de 2 mois à 13 ans, ainsi que pour les personnes
"à risque".
A noter que de façon permanente les autorités médicales mettent en balance les
risques et les bénéfices de chaque vaccin et sont amenés à en abandonner certains
(variole, choléra par exemple) et à en recommander d'autres (méningites A et C par
exemple).
La vaccination antiamarile (vaccination anti fièvre jaune)
Les réactions suivantes ont été observées :
• réactions postvaccinales minimes : vers le sixième jour, il peut y avoir une poussée
fébrile avec céphalées et dorsalgies qui disparaissent après 1 à 2 jours
• réactions allergiques : rash, érythème multiforme, urticaire, angioedème, asthme (rares cas)
• réactions d’Arthus caractérisées par un oedème et une nécrose au point d'injection moins
de 24 heures après la vaccination
• risque d’encéphalite particulièrement élevé chez les jeunes enfants
• réactions postvaccinales minimes : vers le sixième jour, il peut y avoir une poussée
fébrile avec céphalées et dorsalgies qui disparaissent après 1 à 2 jours
• réactions allergiques : rash, érythème multiforme, urticaire, angioedème, asthme (rares cas)
• réactions d’Arthus caractérisées par un oedème et une nécrose au point d'injection moins
de 24 heures après la vaccination
• risque d’encéphalite particulièrement élevé chez les jeunes enfants
La vaccination antigrippale
• réactions d’hypersensibilité
• syndrome de Guillain-Barré
Même remarque pour ce dernier syndrome que celle mentionnée pour le vaccin polio. .
• syndrome de Guillain-Barré
Même remarque pour ce dernier syndrome que celle mentionnée pour le vaccin polio. .
La vaccination anti- HPV
Autorisés en 2006 en Europe et aux Etats-Unis, les effets secondaires des vaccins contre le
papillomavirus humain sont actuellement mal connus et sujets à controverse. Dans
l'hypothèse (février 2009) de la firme Merck & Co. qui commercialise le Gardasil, ce produit
est sûr. De même pour GlaxoSmithKline qui commercialise le Cervarix. Au 31 décembre
2008, la CDC enregistre aux Etats-Unis 32 rapports de décès parmi les femmes ayant reçu
le Gardasil . Il n'y a pas de lien scientifique établi entre les décès et le vaccin mais le
NVIC relève une fréquence significativement supérieure de déclarations d'effets
secondaires pour le Gardasil, en comparaison à celles qu'elle a reçu pour un autre vaccin
adressé aux personnes du même âge, le Menactra. Deux décès ont par ailleurs été signalé
en Europe également. Suite à l'un de ces décès en Autriche et à un rapport mettant en
doute l'efficacité de cette vaccination, l'Autriche ne rembourse plus ces vaccins. Après
analyse de ces faits, la vaccination reste cependant conseillée par la FDA et l'EMEA mais
ces organismes continuent d'être attentifs.
papillomavirus humain sont actuellement mal connus et sujets à controverse. Dans
l'hypothèse (février 2009) de la firme Merck & Co. qui commercialise le Gardasil, ce produit
est sûr. De même pour GlaxoSmithKline qui commercialise le Cervarix. Au 31 décembre
2008, la CDC enregistre aux Etats-Unis 32 rapports de décès parmi les femmes ayant reçu
le Gardasil . Il n'y a pas de lien scientifique établi entre les décès et le vaccin mais le
NVIC relève une fréquence significativement supérieure de déclarations d'effets
secondaires pour le Gardasil, en comparaison à celles qu'elle a reçu pour un autre vaccin
adressé aux personnes du même âge, le Menactra. Deux décès ont par ailleurs été signalé
en Europe également. Suite à l'un de ces décès en Autriche et à un rapport mettant en
doute l'efficacité de cette vaccination, l'Autriche ne rembourse plus ces vaccins. Après
analyse de ces faits, la vaccination reste cependant conseillée par la FDA et l'EMEA mais
ces organismes continuent d'être attentifs.
L'opposition à la vaccination
La proportion de personnes opposée aux vaccinations tend à croître mais reste
marginale (moins de 3% des parents aux États-Unis en 2004[53] , avec une grande disparité
régionale, cette proportion pouvant atteindre près de 20% dans certains endroits ).
Cette opposition repose essentiellement sur la crainte d'effets secondaires[55] plus ou moins
importants, comme la controverse concernant autisme et vaccins.
Un autre type d'argument donné est l'opposition, de principe, à toute obligation.
Cette opposition semble plus importante dans les classes socio-professionnelles les plus
élevées .
Le rôle informatif des professionnels de santé est important : si ces derniers ne sont pas
eux-même convaincu de l'intérêt des vaccins, le taux d'opposition de leurs patients
augmente alors sensiblement .
marginale (moins de 3% des parents aux États-Unis en 2004[53] , avec une grande disparité
régionale, cette proportion pouvant atteindre près de 20% dans certains endroits ).
Cette opposition repose essentiellement sur la crainte d'effets secondaires[55] plus ou moins
importants, comme la controverse concernant autisme et vaccins.
Un autre type d'argument donné est l'opposition, de principe, à toute obligation.
Cette opposition semble plus importante dans les classes socio-professionnelles les plus
élevées .
Le rôle informatif des professionnels de santé est important : si ces derniers ne sont pas
eux-même convaincu de l'intérêt des vaccins, le taux d'opposition de leurs patients
augmente alors sensiblement .
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