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samedi 27 octobre 2018

Diagnostic d'une spondyloarthrite : quand y penser ?

Diagnostic d'une spondyloarthrite : quand y penser ?



Un diagnostic retardé de 5 à 10 ans en moyenne.
L'âge moyen de début des spondyloarthrites se situe dans la troisième décennie, mais le diagnostic est retardé de 5 à 10 ans en moyenne, même si ce délai aurait tendance à se réduire, d'après une étude récente. Les cas de spondyloarthrites sont presqu'aussi nombreux que ceux de polyarthrite rhumatoïde et pourtant restent souvent méconnus car plus difficiles à diagnostiquer. Outre le caractère peu spécifique de la plupart des symptômes révélateurs de spondyloarthrites, la raison la plus évidente à cela en est la discrétion des signes objectifs chez les patients vus en consultation pour cette maladie, qu'il s'agisse de ceux fournis par l'examen physique ou de ceux apportés par les examens complémentaires. La forte prédominance masculine, longtemps mise en avant, n'est plus observée actuellement, soit que le diagnostic chez la femme, rendu plus difficile du fait de l'absence fréquente d'anomalies radiologiques, se soit amélioré, soit qu'il y ait eu un véritable changement épidémiologique des spondyloarthrites lié à des facteurs d'environnement.
Alors que la synovite des articulations périphériques est l'atteinte caractéristique de la polyarthrite rhumatoïde, relativement facile à objectiver dans la plupart des cas, l'atteinte anatomique des spondyloarthrites est l'inflammation des enthèses cartilagineuses, points d'attache des tendons, des ligaments et des capsules articulaires à l'os. Cette inflammation donne rarement lieu à un gonflement objectivable, même s'il est souvent ressenti par le patient. Qui plus est, sa localisation prédominante chez la plupart des patients est le squelette axial (bassin, rachis, cage thoracique), correspondant à des sites profonds et peu accessibles à l'examen physique. Dernier élément de difficulté, les symptômes s'installent de façon insidieuse et discontinue, revêtant à leur début un caractère relativement banal…

Quand adresser à la transplantation un patient ayant une maladie alcoolique du foie ?

Quand adresser à la transplantation un patient ayant une maladie alcoolique du foie ?




HÉPATOLOGIE. La maladie alcoolique du foie est une indication validée de transplantation hépatique chez les patients ayant une cirrhose décompensée. Mais malgré un bénéfice de survie, seule une minorité de patients y accède.

L'alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France. Parmi les 12-75 ans, il existe 9,7 millions d'usagers réguliers (> 3 consommations/semaine) et 6,4 millions d'usagers quotidiens. Même si cette consommation diminue régulièrement depuis plusieurs décennies, on estime à 45 000 le nombre de décès en France liés à une consommation excessive d'alcool dont 10 000 liés à une complication de la maladie alcoolique du foie, cirrhose décompensée et cancer primitif du foie (carcinome hépatocellulaire). L'Organisation mondiale de la santé a émis des recommandations pour une consommation à moindre risque. Elle ne doit pas dépasser deux unités d'alcool par jour pour les femmes (14 unités/ semaine) et trois unités d'alcool par jour pour les hommes (21 unités/ semaine). Un risque de maladie alcoolique du foie existe au-delà de ces seuils de consommation, et le risque de cirrhose augmente avec la quantité d'alcool consommée.
La transplantation hépatique est depuis 30 ans le traitement de référence des complications de la cirrhose. La maladie alcoolique du foie compliquée ou non de carcinome hépatocellulaire est la principale indication de transplantation hépatique en France. Après transplantation, la maladie hépatique peut récidiver et la reprise de la consommation alcoolique a de nombreuses conséquences, tant à l'échelon individuel (risque de dysfonctionnement du greffon) que collectif (impact sur le don d'organes). Malgré ce risque, la transplantation hépatique s'est positionnée au fil du temps comme une thérapeutique incontournable dans le traitement de la maladie alcoolique du foie permettant une survie prolongée tout en améliorant la qualité de vie des patients.

Expérience acquise et évolution dans la prise en charge des candidats à la transplantation
En 2016, 1 322 greffes hépatiques ont été réalisées en France. La maladie alcoolique du foie est…

Dépistage organisé du cancer colorectal : un bilan décevant qu'il faut améliorer


Dépistage organisé du cancer colorectal : un bilan décevant qu'il faut améliorer


Alors que le cancer colorectal est la deuxième cause de mortalité par cancer en France, son dépistage – le plus performant de tous les dépistages de cancer – est un échec.
S'il n'était qu'un cancer à dépister, ce serait le cancer colorectal ! Il est parmi les cancers dépistables le plus fréquent, le plus grave, celui qui concerne le plus grand nombre, qui dispose d'une très longue phase précancéreuse, dont l'efficacité du dépistage repose sur le meilleur niveau de preuve (4 essais contrôlés randomisés), dont le dépistage n'expose pratiquement pas au sur-diagnostic, dont le traitement des formes précoces est parfaitement codifié et non mutilant, et dont les rapports bénéfice-risque et coût-efficacité sont les meilleurs. Pourtant, le dépistage du cancer colorectal est le moins prescrit des dépistages des cancers en France (tableau 1). L'Assurance maladie a estimé que près de 50 % des personnes âgées de 50 à 74 ans avaient bénéficié d'un dépistage du cancer colorectal ou d'une coloscopie de diagnostic en 2012 (56,2 % en Alsace en 2016-2017). Il est paradoxal que le dépistage du cancer de la prostate, non recommandé, bénéficie du meilleur taux de couverture (71 %).
Avec 43 000 nouveaux cas et 18 000 décès en 2015 en France, le cancer colorectal est le 3e cancer le plus fréquent et la 2e cause de mortalité par cancer. Dans notre pays, la mortalité par cancer colorectal diminue de plus de 1 % par an depuis les années 1980, principalement du fait des progrès thérapeutiques, et son incidence reste globalement stable malgré une ébauche de diminution de 0,3 % par an depuis 2005. Bon nombre de ces décès et de ces nouveaux cas pourraient être évités. Plusieurs essais contrôlés randomisés ont démontré que le dépistage périodique par recherche de sang occulte dans les selles et par rectosigmoïdoscopie permettait de diminuer la mortalité par cancer colorectal, voire son incidence. Quatre essais contrôlés randomisés évaluant le dépistage par…


mardi 20 janvier 2015

Les effets secondaires et les risques selon le vaccin


Les effets secondaires et les risques selon le vaccin

Les effets secondaires peuvent être fréquents (fièvre post vaccinale) mais le plus souvent
modérés. Les accidents, parfois gravissimes, restent exceptionnels, même si l'histoire a
retenu quelques faits graves.

La variole

La variole est considérée comme éradiquée depuis 1977. La vaccination n'est donc plus du
tout pratiquée même si des stocks de vaccins sont conservés en cas de résurgence. Les
complications suivantes ressortissent donc plutôt à l'histoire de la médecine :
• Encéphalite postvaccinale ( fréquence entre 1/4704 et 1/40.710 (en Allemagne), entre
1/25.000 et 1/150.000 (aux USA) 
• Eczéma vaccinatum (fréquence 1/26000) 
• Survenue de cancers (surtout lymphosarcome, tumeurs cutanées au niveau des
scarifications)

Le BCG

• Ostéites (1/21 800 (en Finlande), 1/28 270 (en Suède))
• Bécégites [35] : La bécégite disséminée est une complication très grave, parfois mortelle,
survenant dans un tiers des cas chez des enfants présentant un déficit immunitaire
combiné sévère (DICS) ; le nombre total de bécégites disséminées est estimé à une
douzaine de cas par an en France. La bécégite s’observe le plus fréquemment chez des
enfants vaccinés avant l’âge de 6 mois, voire d’un an.
Il existe une utilisation abusive du terme "bécégite" pour désigner des réactions
post-vaccinales attendues : inflammation, adénopathies (ganglions), abcès voire
suppuration pouvant laisser souvent une cicatrice indélébile. Ce type de réaction attendue
ne nécessite en aucun cas de traitement et guérit spontanément même si le délai de
guérison de la réaction post-vaccinale peut être long (parfois plusieurs mois) .

Le Di- Te- Per (DTCoq en France)

Les effets secondaires pouvant avoir lieu dans certains rares cas sont surtout dus au vaccin
anti-coqueluche (Per)
• Accidents neurologiques aigus importants (survenant dans 80,5% des cas dans les 24
heures de l’injection) : convulsions, retard intellectuel sévère à modéré, hémiplégie
permanente
• Encéphalopathies aiguës
Ses réactions sont rarissimes avec le nouveau vaccin anti-coquelucheux acellulaire.
Le choc anaphylactique n'est pas spécifique de la vaccination coquelucheuse (PER). Il peut
s'observer chez des personnes susceptibles au même titre qu'avec n'importe quel autre
vaccin, médicament ou produit.

Le vaccin anti- polio

La première campagne de vaccination de masse anti-poliomyélite, dans les années 50, a été
marquée par la fourniture d'un important lot défectueux (virus vivant non atténué)
aboutissant à près de 220 000 contaminations dont 70 000 malades, 164 paralysies sévères
et 10 décès  .
• Risque de transmission à l’entourage (si vaccin à base de virus vivant atténué)
• Contamination malencontreuse par le SV40 (simian virus 40 (virus inoffensif pour le
singe mais oncogène pour l'homme, bien qu'à ce jour, aucune étude n'ait démontré une
augmentation du risque de cancer chez ceux ayant reçu le vaccin contaminé))
• Dermatites généralisées
• Douleurs articulaires près des sites d’injection
• Réactions anaphylactiques
• Réactions neurologiques : convulsions, polynévrites, myélite transverse, paralysies
faciales, syndrome de Guillain-Barré, panencéphalite sclérosante subaigüe
Le syndrome de Guillain-Barré est souvent cité comme "effet indésirable d'une vaccination"
bien qu'aucune preuve scientifique n'ait, à ce jour, démontré l'existence d'un lien de cause
à effet.

Vaccination contre Rougeole- Oreillons- Rubéole (ou vaccin ROR)

• Purpura thrombocytopénique ( thrombocytopénie = chute du nombre des plaquettes
sanguines) 
• Complications articulaires
• Méningites

La vaccination anti- hépatite B

Les effets secondaires de la vaccination contre l'hépatite B sont   :
• arthrites
• lichen plan, érythème noueux
• glomérulonéphrite
• PAN, péricardites aiguës, vascularites
• thrombocytopénie
• aucun lien de causalité directe entre sclérose en plaque et vaccin anti-hépatite B n'est
établi à ce jour ; le professeur Didier Houssin, directeur interministériel à la lutte contre
la grippe aviaire en France, a averti en septembre 2008 d'une action en réponse à une
étude identifiant un risque de sclérose en plaque chez l'enfant après vaccination contre
l'hépatite B[46] . L'équipe du Pr Marc Tardieu, de l'hôpîtal Bicêtre, retrouvait en 2008 lors
d'une étude que la vaccination contre l'hépatite B n'augmentait pas de façon générale le
risque de démyélinisation du système nerveux central dans l'enfance, mais retrouvait que
l'un des vaccins contre l'hépatite B, Engerix B, semblait augmenter ce risque,
particulièrement pour les scléroses en plaque confirmées sur le long terme  . Selon ces
travaux, qui démontreraient pour la première fois un tel risque chez l'enfant, celui-ci
subsisterait trois ans après la vaccination. Le professeur Houssin précise qu'"il n'y a pas
de remise en cause de la recommandation vaccinale".
La Commission de pharmacovigilance de l'Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé (Afssaps), puis le Comité technique des vaccinations, sont

actuellement en charge de la question. Le vaccin contre l'hépatite B reste recommandé
en France pour tous les enfants âgés de 2 mois à 13 ans, ainsi que pour les personnes
"à risque".
A noter que de façon permanente les autorités médicales mettent en balance les
risques et les bénéfices de chaque vaccin et sont amenés à en abandonner certains
(variole, choléra par exemple) et à en recommander d'autres (méningites A et C par
exemple).

La vaccination antiamarile (vaccination anti fièvre jaune)

Les réactions suivantes ont été observées  :
• réactions postvaccinales minimes : vers le sixième jour, il peut y avoir une poussée
fébrile avec céphalées et dorsalgies qui disparaissent après 1 à 2 jours
• réactions allergiques : rash, érythème multiforme, urticaire, angioedème, asthme (rares cas)
• réactions d’Arthus caractérisées par un oedème et une nécrose au point d'injection moins
de 24 heures après la vaccination
• risque d’encéphalite particulièrement élevé chez les jeunes enfants

La vaccination antigrippale

• réactions d’hypersensibilité
• syndrome de Guillain-Barré
Même remarque pour ce dernier syndrome que celle mentionnée pour le vaccin polio.  .

La vaccination anti- HPV

Autorisés en 2006 en Europe et aux Etats-Unis, les effets secondaires des vaccins contre le
papillomavirus humain sont actuellement mal connus et sujets à controverse. Dans
l'hypothèse (février 2009) de la firme Merck & Co. qui commercialise le Gardasil, ce produit
est sûr. De même pour GlaxoSmithKline qui commercialise le Cervarix. Au 31 décembre
2008, la CDC enregistre aux Etats-Unis 32 rapports de décès parmi les femmes ayant reçu
le Gardasil  . Il n'y a pas de lien scientifique établi entre les décès et le vaccin mais le
NVIC relève une fréquence significativement supérieure de déclarations d'effets
secondaires pour le Gardasil, en comparaison à celles qu'elle a reçu pour un autre vaccin
adressé aux personnes du même âge, le Menactra. Deux décès ont par ailleurs été signalé
en Europe également. Suite à l'un de ces décès en Autriche et à un rapport mettant en
doute l'efficacité de cette vaccination, l'Autriche ne rembourse plus ces vaccins. Après
analyse de ces faits, la vaccination reste cependant conseillée par la FDA et l'EMEA mais
ces organismes continuent d'être attentifs.

L'opposition à la vaccination

La proportion de personnes opposée aux vaccinations tend à croître mais reste
marginale (moins de 3% des parents aux États-Unis en 2004[53] , avec une grande disparité
régionale, cette proportion pouvant atteindre près de 20% dans certains endroits  ).
Cette opposition repose essentiellement sur la crainte d'effets secondaires[55] plus ou moins
importants, comme la controverse concernant autisme et vaccins.
Un autre type d'argument donné est l'opposition, de principe, à toute obligation.

Cette opposition semble plus importante dans les classes socio-professionnelles les plus
élevées  .
Le rôle informatif des professionnels de santé est important : si ces derniers ne sont pas
eux-même convaincu de l'intérêt des vaccins, le taux d'opposition de leurs patients
augmente alors sensiblement  .

Vaccins et santé publique

Vaccins et santé publique

En 2002[réf. nécessaire], les décès par pneumonie sont estimés à 2 millions d'enfants par
l'OMS[21] (chiffre OMS). Cela représente 18 % de la mortalité infantile totale annuelle.
L'OMS accueille favorablement le développement de vaccins efficaces pour prévenir ces
infections tels qu'un vaccin anti pneumoccocique. Selon une étude, un vaccin
antipneumoccocique conjugué peut réduire la mortalité et les hospitalisation pour
pneumonie.
Les deux principales maladies qui auraient pu bénéficier d'une vaste campagne de
vaccination sont la rougeole et l'hépatite virale B (près de 300000 décès d'enfants pour
chacune d'entre elles).
En France, l'INSERM estime que les vaccinations ont, depuis 1950, contribué à diviser par
30 ou plus la mortalité due à certaines maladies infectieuses, comme le montre le tableau
suivant :

Le rôle de la vaccination est moins clair dans d'autres cas : en regardant bien l'évolution de
la régression de la tuberculose depuis le XIXe siècle (fait constaté dans de nombreux pays),
on constate objectivement qu'elle a régressé avant la découverte des antituberculeux, ou de
la vaccination. Les épidémiologistes l'interprètent essentiellement par l'amélioration des
conditions d'hygiène, des conditions nutritionnelles, etc [22] ,[23] ,[24] . Sur la base d'études
faites à grande échelle et organisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS),
certains [Qui ?] pensent que l'efficacité du BCG est faible : dans une étude faite sur 260 000
personnes dans un pays d'endémie tuberculeuse (en Inde), les auteurs n'ont pas trouvé de
différence significative entre le groupe qui avait reçu le BCG et celui qui ne l'avait pas reçu

Vaccins obligatoires


Vaccins obligatoires


A noter que certaines professions (égoutiers, professions médicales...) doivent avoir des vaccins supplémentaires par rapport au reste de la population.

En Europe

Vaccins obligatoires en Europe[17] :
• Allemagne : aucun
• Belgique : poliomyélite
• Danemark : aucun
• Espagne : aucun (vaccinations demandées à l'inscription dans un établissement scolaire,
mais sans obligation légale)
• Finlande : aucun
• Royaume-Uni : aucun
• Irlande : aucun
• Islande : aucun
• Italie : diphtérie, hépatite B, polio, exigées pour établissements scolaires
• Luxembourg : aucun
• Pays-Bas : aucun
• Portugal : diphtérie, tétanos pour enfants de 12 à 18 mois
• Suède : aucun
• Suisse : aucun

En France

Les vaccins obligatoires sont remboursés par la sécurité sociale. Les autorités sanitaires assurent que le rapport bénéfice/risque est suffisamment significatif. L'inobservation des prescriptions vaccinales expose à des sanctions pénales ou administratives, notamment au retrait de l'autorité parentale, à la déscolarisation, au renvoi d'une administration, à une amende ou à une peine privative de liberté. L'obligation de vaccination a entraîné la création de groupements de personnes opposées à son aspect systématique, comme par exemple la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations qui invoque la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne qui instaure une clause de conscience.
Trois vaccins sont obligatoires (à partir de 18 mois):

• Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite

Ces trois vaccins sont traditionnellement administrés simultanément dans l'enfance au seindu DT Polio de Sanofi-Pasteur. Cependant il est très difficile de ne pratiquer que les seuls vaccins obligatoires, en effet ce produit (le seul vaccin "DTP" sans aluminium) n'est plus commercialisé par son fabriquant qui l'a pour le moment retiré du marché depuis courant 2008 suite à une recrudescence d'allergies dont il serait responsable. A noter que le vaccin de remplacement Revaxis n'a pas d'homologation pour une administration à des enfants de moins de six ans. Ces 3 vaccins sont en général inoculés en même temps que les vaccins non obligatoires contre la coqueluche et l'Haemophilus influenzae B au sein d'un vaccin dit "pentavalent" (cinq actions). Suite à l'éradication totale de la variole dans le cadre d'un programme mondial de l'OMS, le vaccin contre cette maladie n'est plus requis. Deux souches sont cependant conservées dans des laboratoires américains et russes dans un but de recherche.
La vaccination contre le BCG (bacille Calmette Guérin : tuberculose) n'est plus  obligatoire depuis 2007.
Depuis 2007 l'assurance maladie prend en charge la vaccination contre les Papilloma Virus des jeunes filles de 14 ans (et celles de 15 à 23 ans en rattrapage si leur activité sexuelle est débutée depuis moins d'un an). Cette vaccination coûte environ 407 € par jeune fille vaccinée[18] en 2009, remboursable à 65 %[19] .
Depuis que l'Assurance maladie prend en charge à 100 % le vaccin contre la grippe chez des personnes ciblées, la mortalité liée à cette maladie a fortement chuté : moins de 230 décès par an (hiver 2004-2005), contre 25000 en moyenne dans les années 1970. [réf. nécessaire]

Autres pays

• Contre le choléra : « La vaccination contre le choléra n'est plus disponible en France, compte tenu de sa faible efficacité et de l'abandon (justifié) de l'obligation de se vacciner pour la quasi totalité des pays (en tout cas pour du tourisme) ». [20]
• Contre la fièvre jaune : antiamarile
• Contre la typhoïde.
La vaccination antiamarile est un problème complexe qui ne touche pas seulement les pays étrangers à forte endémicité. Dans certains territoires français d'Outre-Mer (Guyane) cette vaccination reste obligatoire compte tenu du risque élevé de contamination. Certains pays, non-endémiques pour la fièvre jaune, exigent des migrants une vaccination antiamarile à jour. Cela pose le problème de la vaccination des personnes immunodéficientes devant se rendre dans ces régions. La vaccination contre la méningite à méningocoques est fortement conseillée pour les personnes se rendant en Afrique dans les pays dits de la "ceinture méningitique". Elle est obligatoire pour tout pélerin se rendant à La Mecque (vaccination à
jour datant de plus de 15 jours et de moins de trois ans).

Types de vaccins

Types de vaccins


Les vaccins sont habituellement inoculés par injection, mais ils peuvent l'être par voie orale (ce qui a permis de presque éliminer la rage de l'Europe des 12 par des appâts vaccinants contre la rage distribués aux renards dans la nature) et des vaccins par spray nasal sont en cours d'essai (ex: vaccin antigrippal NasVax en Israël).
La matière vaccinale elle-même est classée selon sa nature en quatre catégories :

Vaccins issus d’agents infectieux inactivés

Une fois les agents infectieux identifiés et isolés, on les multiplie en très grand nombre
avant de les détruire chimiquement ou par chaleur. De cette façon des vaccins sont
produits par exemple contre la grippe, le choléra, la peste ou l’hépatite A. 

Vaccins issus d’agents vivants atténués

Les agents infectieux sont multipliés en laboratoire jusqu’à ce qu’ils perdent naturellement ou artificiellement, par mutation, leur caractère pathogène. Les souches obtenues sont alors incapables de développer entièrement la maladie qu’elles causaient auparavant, mais conservent cependant leurs antigènes et leurs capacités à induire des réponses immunitaires. Ce genre de vaccin est généralement plus efficace et son effet plus durable que celui qui est composé d’agents infectieux inactivés. En revanche, comme il est constitué de micro-organismes dont la viabilité doit être maintenue pour être efficace, sa conservation est plus difficile.[réf. nécessaire] Les principaux vaccins vivants sont ceux contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la fièvre jaune, la varicelle, la tuberculose (vaccin BCG), la poliomyélite (vaccin oral), les gastroentérites à Rotavirus. Ils sont contre-indiqués chez la femme enceinte et les personnes immuno-déprimées.

Vaccins constitués de sous- unités d’agents infectieux

 Ces vaccins, au lieu de contenir l’intégralité des agents infectieux, ne comportent que les constituants de ceux-ci nécessaires à l'obtention des réponses immunitaires.
Par exemple, des vaccins contre les virus de l’hépatite B ou contre les papillomavirus ne sont ainsi constitués que de protéines qui se trouvent naturellement à la surface de ces virus. On peut également citer le vaccin contre la coqueluche, maladie infectieuse due à une bactérie, Bordetella pertussis. Généralement, des levures modifiées par génie  génétique, afin qu'elles produisent en grandes quantités les protéines d'intérêt, sont utilisées dans la fabrication de ces vaccins.
Début mai 2008, Denis Leclerc[12] a proposé [13] d'utiliser un virus végétal (qui ne peut se reproduire chez l'homme) comme pseudovirion jouant le rôle d'adjuvant, pour rendre des vaccins plus longuement efficaces contre des virus qui mutent souvent (virus de la grippe ou de l'hépatite C, voire contre certains cancers. Le principe est d'associer à ce pseudovirion une protéine-cible interne aux virus, bacéries ou cellules cancéreuses à attaquer, et non comme on le fait jusqu'ici une des protéines externes qui sont celles qui mutent le plus. Ce nouveau type de vaccin, qui doit encore faire les preuves de son innocuité et de son efficacité, déclencherait une réaction immunitaire à l'intérieur des cellules, au moment de la réplication virale.

Vaccins constitués de toxines inactivées

Lorsque les symptômes les plus graves de la maladie sont dus à la production de toxines par l’agent infectieux, il est possible de produire des vaccins uniquement à partir de ces toxines en les inactivant chimiquement ou par la chaleur (une toxine ainsi rendue inoffensive est alors fréquemment appelée un « toxoïde » ou plus généralement une « anatoxine »). Le tétanos ou la diphtérie sont deux exemples de maladies dont les symptômes sont dus à des toxines et contre lesquelles on produit des vaccins de cette façon. Divers additifs peuvent renforcer la réaction immunitaire.

Vaccination préventive

 La vaccination préventive est une forme de vaccination visant à stimuler les défenses naturelles de façon à prévenir l'apparition d'une maladie. Elle ne cesse de voir son
domaine s'élargir et peut prévenir les maladies suivantes :

• Diphtérie, tétanos, coqueluche,

poliomyélite, méningite due au germe Haemophilus influenzae de sérotype b, hépatite B, grippe, tuberculose[14] , rougeole, rubéole, oreillons, pneumocoque ...
Le nombre de maladies que l'on cherche à prévenir dès le plus jeune âge en France n'a cessé de s'allonger et il faudra sans doute dans les prochaines années en introduire d'autres, ce qui impose de le simplifier par exemple en utilisant des vaccins « multivalents » (c'est-à-dire, efficaces contre diverses maladies en même temps) pour éviter des retards et des abandons.[réf. nécessaire] La vaccination à large échelle permet de réduire de façon importante l'incidence de la maladie chez la population vaccinée[15] , mais aussi (si la transmission de celle-ci est uniquement inter-humaine) chez celle qui ne l'est pas, le réservoir humain du germe devenant très réduit. L'éradication de la poliomyélite de type 2 en 1999 est attribuée aux campagnes de vaccinations.[réf. nécessaire] En revanche, contrairement à une idée répandue, le rôle des vaccinations dans l'éradication de la variole en 1980 serait mineur d'après un rapport émanant de l'OMS[16] . Il semblerait en effet qu'une stratégie de surveillance et d'endiguement mise en place au début des années 1970 ait été plus fructueuse dans l'éradication de cette maladie.

 Vaccination thérapeutique

 Aussi appelée immunothérapie active, cette technique consiste à stimuler le système
immunitaire de l'organisme pour favoriser la production d'anticorps. Il ne s'agit donc plus de prévenir l'apparition d'une maladie mais d'aider l'organisme des personnes déjà infectées à lutter contre la maladie en restaurant ses défenses immunitaires. Contrairement à une idée reçue, la vaccination contre la rage n'est pas thérapeutique. En fait, en pré-exposition (chez les personnes susceptibles d'être atteintes du fait de leur activité professionnelle par exemple) il s'agit d'une vaccination habituelle (injection de l'antigène qui va stimuler la fabrication de défenses spécifiques). En post-exposition, c'est-à-dire après une morsure par un animal susceptible d'être enragé, il s'agit d'une immunisation passive et active. Passive parce qu'il y a injection d'immunoglobulines (anticorps) spécifiques contre la rage et, au même moment, injection du vaccin antirabique. Contrairement au SIDA ou au cancer, la vaccination anti-rabique n'est largement plus au stade expérimental.